Les meilleurs tissus pour faire face à l’épidémie énumérés

© Photo Pixabay / GregMontaniDes tissus
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Alors que l’épidémie de coronavirus continue à se propager dans le monde, des experts russes ont cité des tissus qui laissent passer moins que d’autres les particules virales.

Des microbiologistes et experts des tissus ont raconté au journal russe Izvestia quels étaient les vêtements capables d'assurer une protection contre le nouveau coronavirus.

Ainsi, c’est l’épaisseur qui définit dans une grande mesure la capacité d’un tissu à retenir les particules virales. Plus l’épaisseur est importante et moindre est la porosité, moins le tissu est perméable, a expliqué Irina Rybaoulina, détentrice de la chaire à l’université Kossyguine des industries textile et légère de Russie.

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Les vêtements qui ont une épaisseur importante sont réalisés en gabardine, tweed et satin. D’après ce paramètre, le jersey n’est pas le meilleur allié dans les conditions de la propagation de l’épidémie.

La capacité d’un tissu à arrêter le virus dépend également de la rugosité du fil et de son uniformité, ce qui est propre aux vêtements en velours, tissu éponge, velours côtelé et daim artificiel, a poursuivi Irina Rybaoulina.
En outre, les particules virales peuvent se déposer sur les boutons et les fermetures éclair. Cela étant, il est recommandé de porter des vêtements sans ces éléments ou de les désinfecter. En effet, des études scientifiques ont démontré que le coronavirus pouvait rester viable jusqu’à quatre heures sur du cuivre et jusqu’à trois jours sur de l’acier inoxydable et du plastique.

Les cheveux

Toutes ces règles sont valables également pour les cheveux et les accessoires pour ceux-ci.

«Théoriquement, si un cheveu contaminé se retrouve en contact avec un œil ou la bouche, il peut engendrer la maladie […]. Toutefois, il n’existe pas pour l’instant de preuves directes selon lesquelles le virus pourrait passer des cheveux sur les mains puis sur les muqueuses», a fait remarquer pour sa part Oleg Batichtchev, professeur agrégé du département de biophysique de l’Institut de physique et de technologie de Moscou (MFTI).

Toutefois, les bactéries et particules virales pouvant s’accrocher aux cheveux, il faut les laver plus souvent.

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