Le danger d’une mutation du coronavirus évalué par un épidémiologiste russe

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Comme l’évolution du coronavirus ne concerne que 1% de son génome, il est possible de la détecter à l’aide des tests existants, indique un épidémiologiste russe à Sputnik. Malgré sa mutation, ses risques restent les mêmes.

Bien que le coronavirus mute, cela ne touche qu’environ 1% de son génome et l’infection ne devient pas plus dangereuse, a déclaré à Sputnik un épidémiologiste et membre de l’Académie des sciences de Russie.

«Des mutations du coronavirus existent, mais il ne s’agit pas d’aggravations de l’infection. La mutation ne concerne pas plus de 1% du génome. C’est la raison pour laquelle les tests de dépistage qu’on a maintenant sont capables de détecter même le coronavirus ayant muté», a expliqué Alexandre Gorélov. 

Selon lui, les deux tiers des personnes infectées ont des formes asymptomatiques et légères de la maladie. Le nombre de patients atteints d’une forme grave n’a pas augmenté.

D’autres mutations

Des mutations du SARS-Cov-2 ont été enregistrées dans de nombreux pays. En octobre, l’une d’elles, plus contagieuse, a été découverte en Norvège.

En plus de cela, une étude menée par des chercheurs espagnols a révélé une variante de l’infection qui présente six différentes mutations génétiques. Elle est apparue en juin dans le nord-est de l’Espagne avant de se propager dans d’autres pays européens. Selon les estimations des chercheurs, elle est responsable de la majorité des nouveaux cas de contamination.

Au total, plus de 48 millions de cas ont été enregistrés à travers le monde depuis le début de la pandémie, d’après les derniers chiffres de l’université Johns Hopkins. Plus de 1.233.000 décès ont été recensés.

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