Les Français assistent à la circulation virale permanente du coronavirus, pourtant cela n’est pas une raison pour être alarmiste, assure l'infectiologue Benjamin Rossi, du centre hospitalier intercommunal Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, sur le plateau de RTL.
«Je crois qu’il faut être pragmatique sur la situation sanitaire que l’on voit, pour le moment il y a un plateau [..]. Je pense qu’on a deux semaines [de vacances scolaires, ndlr] pour voir comment les choses évoluent et pour éviter d’être alarmiste», juge-t-il.
Un message rassurant
«On est sur le plateau, [..] pour le moment ça met en tension les hôpitaux, mais on n’est pas débordé», a-t-il déclaré.
Toujours selon cet infectiologue, malgré la circulation virale permanente, la fermeture des écoles n’est pas nécessaire.
Le médecin s’est également montré rassurant quant au variant britannique, qu’il associe «à plus de contaminations pour les gens qui sont sans masque». En ce qui concerne la mutation sud-africaine, elle ne représente que 3 à 5% des cas au sein de son établissement, assure-t-il.
En tout cas, «on va arriver au bout de cette crise mais la question c'est de savoir comment», conclut-il.
Selon les chiffres du ministère de la Santé, le 8 février, 4.317 nouvelles contaminations ont été détectées en France, contre 19.715 cas la veille.
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