Le Premier ministre britannique a défini en début d'année un déconfinement en phases successives pour l'Angleterre - chaque entité du Royaume-Uni disposant de ses propres prérogatives en la matière - mais il a déjà averti que ce calendrier pourrait être remis en cause par la diffusion rapide du variant B.1.617.2.
Boris Johnson s'est dit satisfait du déroulement du déconfinement jusqu'à présent mais il a ajouté que sa poursuite allait désormais dépendre de la solidité de la «fortification vaccinale» face à ce variant.
«Je ne vois rien actuellement dans les données suggérant que nous devons nous écarter de la feuille de route mais nous allons peut-être devoir patienter», a-t-il dit.
Le ministre de la Santé, Matt Hancock, a déclaré au Parlement que les autorités évalueraient la situation le 14 juin afin de déterminer si les dernières restrictions peuvent être levées une semaine plus tard.
«Nous ne le ferons que si c'est sûr», a-t-il déclaré.
Le variant B.1.617.2 se propagerait plus rapidement que le B.1.1.7, dit «du Kent», qui était auparavant dominant, même si les vaccins continuent de protéger des formes graves de la maladie.
Samedi, les services de Public Health England (PHE) ont déclaré que l'injection de deux doses de vaccin contre le COVID-19 était presque aussi efficace contre le variant B.1.617.2 que conte celui du Kent.