Les hommes de Neandertal ont probablement été submergés par une vague de leurs parents plus avancés, les premiers hommes modernes, ce qui aurait provoqué leur disparition il y a 40.000 ans, selon une étude effectuée sur un site archéologique du Périgord (sud de la France).
Des chercheurs britanniques (université de Cambridge) ont découvert que le nombre de sites susceptibles d'avoir été occupés par les premiers hommes modernes (Homo sapiens), où ont été découverts des zones de campements, des outils, des restes d'animaux et de nourriture, était supérieur à celui des sites occupés par l'homme de Neandertal, rapporte l’AFP.
Une analyse statistique d'éléments remontant à cette époque et retrouvés dans le Périgord a servi de base pour une nouvelle théorie, publiée jeudi dans la revue américaine Science, qui explique comment l'homme de Neandertal a disparu, permettant aux populations plus avancées, probablement venues d'Afrique, de s'implanter.
L'arrivée des premiers hommes modernes, plus compétitifs, pourrait avoir poussé ces derniers à se déplacer vers des endroits où la nourriture et les abris étaient plus difficiles à trouver, ce qui a précipité leur disparition, explique Paul Mellars, principal auteur de l'étude, cité par l’AFP.
Les dernières traces des Néandertaliens, qui ont vécu sur le continent pendant quelque 300.000 ans, ont été découvertes dans des cavernes en Espagne et à Gibraltar.
Selon le chercheur, une vague de froid pourrait avoir donné le coup de grâce.
