Un choix difficile entre la Lune et Jupiter

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Un choix difficile entre la Lune et Jupiter - Sputnik Afrique
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Roskosmos et l’Agence spatiale européenne vont conjuguer leurs efforts dans l’exploration du système solaire. Une mission sera envoyée vers Jupiter avec une escale éventuelle sur sa lune, Europe. Un autre projet consiste à explorer le sol lunaire et implanter des bases robotisées sur le satellite de la Terre. Les parties annonceront fin novembre la mission choisie.

Les deux projets comportent des avantages et des inconvénients. La Lune est étudiée depuis plusieurs décennies et le coût d’une mission vers le satellite naturel de la Terre est relativement faible. Quant à Jupiter, c'est une planète très peu explorée. Le vol vers la plus grosse planète du système solaire prendra six mois.

Les premières photos détaillées de Jupiter ont été faites dans les années 70 par les sondes spatiales américaines Pionner. La sonde Galileo développée par la NASA pour étudier la planète a fonctionné pendant huit ans. En 2003 la sonde a reçu la commande d’atterrir et a brûlé dans l’atmosphère. Galileo risquait de tomber sur Europe, le satellite naturel de Jupiter, et de la contaminer avec des bactéries terrestres.

Europe est entièrement recouverte de glace qui peut éventuellement cacher l’eau, un milieu idéal pour les formes de vie primitive. Les chercheurs ont recolté beaucoup de données sur cette "Lune" de Jupiter et l’intérêt qu’elle suscite ne fait que grandir, explique le vice-président de l’Institut des études spatiales de l’Académie des sciences de Russie, Oleg Korablev.

«L’eau qui recouvrait la totalité de la surface, est en contact direct avec le manteau, ce qui donne une sorte de «bouillon» minéral. C’est exacetement ce qu’il faut pour le développement de la vie. Au stade actuel, nous n’allons pas risquer de proposer d’envoyer un rover sur Europe. Il serait déjà bien si la sonde réussisse à atterrir et envoyer un signal vers la Terre», a-t-il précisé.

D’après le chercheur russe, la sonde qui sera éventuellement envoyée vers Europe, fera l’objet d’une stérilisation profonde. La glace qui recouvre sa surface ne contient probablement aucune forme de vie. D’autre part, il semble impossible d’essayer de percer la glace parce que l’épaisseur de la croute glacière atteint au moins plusieurs centaines de mètres. Quant à l’atterrissage, cette mission n’a rien d’impossible, a ajouté Oleg Korablev.  

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