Le gène de la politique

Le gène de la politique
Le gène de la politique - Sputnik Afrique
S'abonner
Les chercheurs de l’Etat américain d’Illinois ont découvert un gène «politique», le gène du libéralisme, et ont déclaré que les peuples qui avaient crée la démocratie en Europe et en Amérique du Nord ont ce gène. La communauté scientifique ne croit pas en cette «sensation».

Les blogueurs ironisent à propos de la démocratie «transmise sexuellement».  Selon les experts, la découverte des généticiens d’Illinois est adressée plutôt aux hommes politiques et probablement ils l’ont bien payée.

Il y a eu déjà des tragédies dans l’histoire de la génétique. Par exemple, dans la première moitié du XX siècle quand d’après la commande politique  l’eugénisme a été réduit à la preuve de la supériorité d’une race sur une autre. En Allemagne nazie la théorie d’hygiène raciale se développait activement. Les eugénistes américains définissaient sans problèmes quel sang était «bon». Le sang des immigrés de l’Europe Occidentale était «bon», il assurait aux Américains le penchant inné pour la science et l’art. A ce qu’il paraît cette fois l’histoire se répète comme une farce.   

Il est peu probable que le niveau du libéralisme d’une telle où telle nation soit programmé génétiquement, en plus par un seul gène. La conception du monde forme l’ensemble de facteurs sociaux, culturels, biologiques et historiques, explique l’employé de l’Institut du développement biologique Alexeï Koulikov.

«Ce sont l’éducation, la formation des êtres humains et la composante génétique. Bien sûr qu’un gène où même une dizaine de gènes ne peuvent pas répondre pour cela. L’information héréditaire c’est plus de 80% du génome d’un être humain».

Les chercheurs d’Illinois expliquent le libéralisme par la sérotonine,  l’hormone qui répond pour la bonne humeur. Selon eux, c’est le «gène du libéralisme» qui répond pour l’activité de la sérotonine. Cependant, c’est une compréhension trop simplifiée du mécanisme de l’activité des gènes, souligne Alexeï Koulikov.

«Certaines capacités de l’appréciation et de la mentalité peuvent dépendre de la sérotonine et d’autres substances et bien sûr des gènes qui participent à leur reproduction. Cependant, les gènes n’agissent pas seules mais avec  d’autres gènes, c’est pourquoi nous sommes différents».

Alexeï Koulikov explique qu’il arrive assez souvent que les représentants de la même nation diffèrent génétiquement les uns des autres «beaucoup plus que l’héritage génétique des nations différentes». Cela veut dire que la théorie des chercheurs est peu convaincante.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала