Le groupe scientifique qui réunit les savants de 100 instituts du monde entier cherchant les gènes qui influencent le développement de la schizophrénie, de la cyclothymie, de la dépression et de la maladie d'Alzheimer – la débilité sénile. Comme l’explique un des chercheurs - le professeur de la neurologie de l'université de Californie Paul Thompson, des millions de gens ont les variations dans leurs ADN, qui aident à augmenter ou à réduire la stabilité du cerveau pour un grand nombre de maladies. «Quand nous définissons ce gène, nous pouvons réduire le risque de la maladie avec l'aide des médicaments», - dit-il.
Cependant, on ne réussit pas toujours à bloquer entièrement la maladie seulement avec l'aide d'une lutte contre la mauvaise hérédité. Les racines génétiques existent pour toutes les maladies psychiques, remarque Karina Sarkisova, chercheur principal à l'Institut de l'activité nerveuse supérieure et de neurophysiologie. Mais n'importe quelle maladie est conditionnée non seulement par l'hérédité, mais aussi par les raisons extérieures, précise Sarkisova.
« Il y a encore des facteurs du milieu. Les maladies nerveuses peuvent être provoquées aussi par des maladies virales, des substances toxiques, et des stress. Tous les gènes ne se manifestent pas dans notre organisme, mais ils peuvent être activés par différents facteurs du milieu ».
Pour la prévention des maladies, chacun devrait avoir son « portrait génétique », continue Karina Sarkisova. Mais la prophylaxie médicinale des maladies – ce n’est pas toujours la meilleure solution. Toutes les préparations appliquées dans la thérapeutique des maladies psychiques, ont des effets secondaires. Le fondateur russe de neuropsychologie Alexandre Louriya travaillait avec les malades qui avaient des lésions cérébrales locales, et il a prouvé que les fonctions de ces zones détruites pouvaient être remplacées par d’autres parties du cerveau, saines. Louriya a élaboré pour cela une gymnastique intellectuelle spéciale.
« Nous ne savons pas, comment manipuler les gènes, - dit le psychophysiologiste Valery Strelets. - on peut prévenir une maladie, si on crée des conditions psychologiques confortables pour la personne ». Avant tout, il faut communiquer avec les malades neurologiques, les obliger à parler de leurs sentiments. De telles relations peuvent ajuster l'autoperception chez les schizophrènes, améliorer la conduite des enfants mentalement déséquilibrés, régler le contact avec le monde chez les malades autistes.
Encore une méthode, c’est la thérapie par l’art. La perception créatrice active du monde aide la restitution de la mémoire chez les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer, souligne le professeur Strelets.
« Dans la vieillesse, la quantité des neurotransmetteurs, les substances joignant les neurones, chez les gens diminue. Mais l'activité normale cérébrale demande que les neurones se communiquent absolument entre eux-mêmes. Les émotions sont capables de provoquer l'activation du cerveau ».
Il y a d’autres méthodes du traitement des maladies psychiques – par exemple, le régime. Le manque de la sérotonine réglant les émotions, peut amener aux dépressions ou à l'agression. Pour que la sérotonine se trouve dans le cerveau, le glucose, quelque chose de sucré est nécessaire. Dans tous les cas, il ne faut pas absolutiser quelque méthode unique du traitement des maladies psychiques. Maintenant, les savants accumulent les épisodes. Probablement, déjà bientôt ils formeront un tableau général.
