"Le conseil d'administration a décidé que le coût de la première étape de la création du télescope ne devait pas dépasser 650 millions de dollars. La deuxième étape sera beaucoup plus coûteuse, mais sa réalisation sera étendue sur sept ou huit ans", a-t-il déclaré lors d'un congrès d'astronomie à Durban.
Actuellement, on construit dans le désert du Karoo le télescope MeerKAT qui sera le prédécesseur du "réseau d'un kilomètre carré" (Square Kilometer Array — SKA).
Le MeerKAT comprendra 64 antennes d'un diamètre de 12 à 18 mètres et commencera à explorer l'univers au milieu de l'année 2017. En 2021, ses antennes seront rejointes par les 133 antennes du SKA. "Ainsi, la première étape du fonctionnement du SKA impliquera 197 antennes", dit Fanaroff.
La part du MeerKAT dans le projet international SKA au coût total de 2,1 milliards de dollars, représente 25%. Le consortium SKA est composé de dix pays — le Canada, la Chine, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Suède, l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande et l'Australie. Le télescope géant devra être construit d'ici 2024.
Fanaroff a noté que les gouvernements des pays membres ont l'intention de créer une organisation internationale pour assurer le financement du projet SKA vers le début des travaux en 2018.Un des problèmes réside dans le manque, en Afrique du Sud, de chercheurs qualifiés pour un projet d'une telle envergure. "L'éducation de base ne donne pas aux enfants des connaissances suffisantes. Nous essayons d'appuyer l'enseignement des mathématiques et des sciences dans les écoles du Karoo. Depuis 2005, nous avons alloué 717 bourses aux Sud-Africains et aux étudiants d'autres pays africains qui collaborent avec nous. Nous avons déjà 56 docteurs, 120 masters, et plusieurs poursuivent leur formation", dit Fanaroff.
Actuellement, on finalise la conception du SKA. Le dispositif doit être suffisamment puissant pour enregistrer un signal émis à une distance de 15 parsecs (environ 49 années-lumière), ce qui augmentera considérablement les chances de trouver une intelligence extraterrestre. Près de 3.000 antennes seront connectées à un réseau par les superordinateurs, formant ainsi une seule antenne virtuelle d'une surface d'un kilomètre carré."Nous pourrons voir dans l'univers ce qui n'est pas accessible aux autres. L'Afrique devient un des hauts lieux de la science", souligne Fanaroff.
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