"En l'occurrence, la "goupille de sureté" thermique est fixée à une température de 42ºC, soit à quelques degrés de plus que la température corporelle humaine. Bien que nous n'ayons testé le fonctionnement de nos "grenades" qu'en laboratoire, il existe de nombreux moyens de "chauffer" les cellules cancéreuses dans l'organisme du patient", a expliqué Kostas Kostarelos, chercheur à l'Université de Manchester (Royaume-Uni).
How tiny bubbles carrying drugs in the blood can blast tumours https://t.co/4PbJy5fGnz pic.twitter.com/KSIyGxHFSk
— Daily Mail Online (@MailOnline) 31 Octobre 2015
M. Kostarelos et ses collègues ont créé leurs "grenades thermiques" sur la base de liposomes, des boules de liquide microscopiques, entourées d'une "nano-carapace" de lipides synthétiques, qui se dissolvent progressivement après avoir été introduites dans l'organisme.
Les médecins de l'Université de Manchester sont parvenus à changer la structure du liposome de façon à ce que sa stabilité variait désormais en fonction de la température ambiante.Si la température du liquide ne dépassait pas un certain point, en l'occurrence celui de 42ºC, les boules de graisses restaient stables pendant un temps presque illimité. Chauffées jusqu'à ce point, elles se sont désagrégées presque momentanément tout en déversant leur contenu.
Heat-seeking #cancer #drugs could target tumours and spare healthy tissue https://t.co/ry7cBdcyvm #grenade
— Oladipupo Matthew (@Timiochukwu) 31 Octobre 2015
Les scientifiques ont déjà mené plusieurs tests sur des cultures de cellules cancéreuses au laboratoire et sur des tumeurs implantées dans l'organisme de souris, ce qui a permis de confirmer la grande capacité de travail des "grenades thermiques" ainsi que de perfectionner leur "puissance de combat".
Dans le cadre des expériences, les chercheurs ont réussi à vaincre le cancer dans l'organisme des cobayes et à prolonger leur vie en utilisant, comme une "farce" des liposomes, des anticorps capables d'identifier les cellules mélaniques responsables du développement du cancer de la peau.Les scientifiques espèrent obtenir la permission de continuer leurs recherches et se mettre aux essais cliniques de telles "grenades".
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