Des chercheurs de 15 pays — Russie, USA, Royaume-Uni, Japon, Allemagne, France, Suède, Italie et d'autres — participent à la première "École internationale sur les architectures cognitives bio-inspirées" (BICA) de l'Université nationale de recherche nucléaire MIFI (Institut d'ingénierie physique de Moscou).
Le comité d'organisation de cet événement, organisé par le MIFI avec le soutien de la Fondation scientifique de Russie et de l'association scientifique internationale BICA, a souhaité mettre en place une plateforme où, pendant les quatre premiers jours, les étudiants, les internes, les postdoctorants et les jeunes scientifiques pourraient rencontrer les meilleurs spécialistes des architectures cognitives bio-inspirées, mondialement reconnus. Parmi ces derniers on peut citer le coordinateur du Réseau européen pour l'amélioration des systèmes cognitifs artificiels David Vernon, la professeure Kate Jeffery de l'University College de Londres, le correspondant de l'Académie des sciences de Russie Konstantin Anokhine, le professeur de robotique à l'université de Palerme Antonio Chella, le professeur de l'université d'État de Pennsylvanie Frank Ritter, ou encore Vitali Dounine-Barkovski, professeur et détenteur de la chaire de neuroinformatique au Centre des technologies optico-neuronales de l'Institut de recherches systémiques affilié à l'Académie des sciences de Russie.
"Les principaux aspects fonctionnels de la réflexion humaine peuvent être retranscrits en calculs grâce à des modèles symboliques, tels que ceux des architectures cognitives. La création, dans une machine, d'un analogue d'être humain reposant sur ces principes et sa reconnaissance par les individus comme un personnage qui leur est égal conduirait à une percée technologique dont l'incidence se ferait sentir sur toutes les sphères de la vie", a déclaré à RIA Novosti Alexeï Samsonovitch, professeur de l'université George Mason et détenteur de la chaire de cybernétique à l'Université nationale de recherche nucléaire MIFI.