Les bactéries seraient-elles responsables de la création des religions?

Une population de bactéries résidant dans la microflore de l’organisme humain «reprogramme» le cerveau et lui fait croire dans des substances surnaturelles, estiment des chercheurs russes.

Toutes les religions qui existent au monde, ou du moins une partie d'entre elles, pourraient n'être que le fruit de l'activité de microbes vivant dans l'organisme, par exemple, dans l'intestin. Telle est l'hypothèse d'Alexandre et Iouri Pantchine et d'Alexandre Touzikov, biologistes à l'université d'État de Moscou.

Pour confirmer leur hypothèse, les scientifiques rappellent que les religions et d'autres formes de croyances se répandent à peu près de la même façon que les épidémies, dues à des virus ou des bactéries, mais dans le domaine culturel.

En outre, les rites de nombreux courants religieux contribuent à la propagation de microorganismes parmi les croyants (eucharistie dans le christianisme, hadj dans l'islam, roulement par terre ou baignade dans le Gange dans l'hindouisme ou circoncision dans le judaïsme).

Les chercheurs ont publié, en 2014, toute une étude à ce sujet dans la revue Biology Direct.

D'autres biologistes avaient découvert des parasites qui utilisent l'organisme d'autrui pour assurer leur propre croissance, tout en guidant le comportement de leurs « hôtes ». Par exemple, la toxoplasme, parasite des chats, modifie le comportement des mammifères qu'elles contaminent. Les souris arrêtent d'avoir peur des chats et les hommes tendent au suicide.

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