Dans un article paru dans la revue Plos Genetics, des scientifiques américains, irlandais et belges ont décrit les particularités d'une expérience réalisée pour comprendre les différences entre les nez humains. Selon le journal The Guardian, les chercheurs déclarent avoir confirmé la théorie de l'effet climatique.
« La population a longtemps pensé que la différence dans les dimensions du nez chez les humains à travers le monde pouvait être le résultat d'une sélection naturelle à cause du climat », a signalé Arslan Zaidi, coauteur de l'étude de l'Université de Pennsylvanie.
Afin de clarifier la situation, les chercheurs ont examiné les mesurages des nez de 140 femmes, dont les ancêtres étaient originaires d'Afrique de l'Ouest, d'Asie de l'Est, d'Europe du Nord et d'Asie de Sud, et dont les parents vivaient dans les régions ayant marqué cette provenance. Le climat de leurs ancêtres récents a été également pris en compte.
Selon les résultats de l'étude, la largeur des narines est liée à la température et à l'humidité absolue, les participants dont les ancêtres vivaient dans un climat doux ayant en moyenne des narines plus larges par rapport à celles dont les ancêtres vivaient dans un climat frais et sec.
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