Le mystère du suaire de Turin enfin résolu

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Une nouvelle étude du suaire de Turin a confirmé l’authenticité des traces de sang retrouvées sur le tissu. Cette découverte pourrait mettre un terme aux différends qui opposent les chercheurs quant à l’intérêt de cet artefact.

Des chercheurs italiens ont probablement résolu le mystère du suaire de Turin, signale le quotidien La Stampa. Ils ont découvert que le tissu de l'artefact comprenait des nanoparticules de créatinine avec des éléments endommagés de ferrihydrite (ocre ferreuse), inhérente à la ferritine, une protéine qui permet le stockage du fer dans le corps. Selon le professeur Giulio Fanti de l'Université de Padoue, ce fait a montré que la «structure particulière, la taille et la répartition des nanoparticules ne pouvaient pas être dues à des artefacts apposés au fil des siècles sur le tissu du suaire».

«À l'aide des microscopes électroniques et microscopes grand angle à rayons X, nous avons réalisé une analyse de microscopie atomique du suaire. Grâce à cela, nous avons pu examiner pour la première fois les propriétés nanométriques des fibres de bois provenant du suaire de Turin», a expliqué le chef d'étude Elvio Carlino, professeur à l'Institut de Cristallographie de Bari.

Selon Elvio Carlino, les nanoparticules attachées à la fibre de lin prouvent que la personne qui a été enveloppée dans le suaire souffrait beaucoup.

Le suaire de Turin est un morceau de tissu dans lequel le corps du Christ aurait été enveloppé après sa mort. La question de l'authenticité de l'artefact a passionné les scientifiques pendant plus de cent ans: certains pensent que le corps d'un homme décédé a été enveloppé dans le tissu, d'autres estiment qu'il ne s'agit que d'un canular médiéval.

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