Les neurobiologistes des Universités de Californie et du Massachussetts, dirigés par l'Agence pour les projets de recherche avancée de défense (Defense Advanced Research Projects Agency, DARPA) ont pour la première fois implanté à un être vivant un neurogreffon susceptible d'influencer son comportement et son humeur, a relaté la revue spécialisée Nature.
La DAPRA a hautement apprécié cette invention, soulignant que contrairement à la stimulation du cerveau, utilisée actuellement, ce greffon générait des oscillations électromagnétiques au cas de besoin.
Cet appareil a déjà été testé sur six individus souffrant d'épilepsie. La puce analysait les informations émises par le cerveau afin de pouvoir les examiner et choisir le mode de traitement adapté.
Comme l'indique la revue, les scientifiques espèrent créer dans l'avenir «toute une bibliothèque» de patterns pour soigner les différents types de troubles.