«Nos mesures des isotopes démontrent que ces fossiles ont des origines biologiques. Nous ne possédons pas de preuves directes du fait que la vie pourrait bien exister il y a 4,3 milliards d'années mais nous n'avons aucune raison de croire que c'était impossible. Nous envisageons de le vérifier prochainement», a expliqué le spécialiste de l'Université du Wisconsin à Madison, aux États-Unis, John Valley.
Au cours de leurs recherches, les géologues américains ont fait attention au fait que les organismes vivants possédaient une autre proportion d'isotopes que les matières non-organiques. Poursuivant cette idée, ils ont pris quelques morceaux de graffite, découverts au Vaalbara pour les soumettre à une analyse plus détaillée.
«Les limites entre les microbes et les dépôts non-organiques coïncidaient d'une manière idéale avec les différentes particules des isotopes de carbone. Si ces structures n'ont pas d'origines biogéniques, alors des différences pareilles ne peuvent pas être expliquées. Les particules de carbone 13 et de carbone 12 dans ces restes coïncident à merveille avec le déroulement du métabolisme des microbes et à leur mode de vie en général», a-t-il poursuivi.
De plus, cette nouvelle découverte témoigne du fait que ces microbes se nourrissaient de méthane, présent à l'époque en grande quantité dans l'atmosphère de la planète bleue.
Ainsi, selon M.Valley, cela prouve que la vie évoluait beaucoup plus rapidement qu'on ne le croyait auparavant et pourrait pratiquement apparaître avec la naissance de la planète.