Des prémices d’une vie organique découvertes sur l’un des satellites de Saturne

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Les chercheurs de la NASA ont confirmé l’existence de traces d’acétate de vinyle dans l’atmosphère de Titan, le plus grand satellite naturel de Saturne. Cette substance chimique pourrait éventuellement former des membranes cellulaires pour une vie microbienne dans les océans du satellite, riches en méthane.

L'un des satellites de Saturne, Titan, est semblable à la Terre et exotique à la fois: ce corps céleste, d'un diamètre d'environ 5.150 km, possède une épaisse atmosphère, des paysages de dunes étendus, des rivières, des lacs et des îles, ainsi qu'un véritable circuit hydraulique. À la différence du système hydraulique de la Terre, ce sont en l'occurrence deux hydrocarbures, à savoir le méthane et l'éthane, qui en constituent les principaux composants. En outre, la température sur sa surface atteint par endroits 180°C en-dessous de zéro, relate le journal Der Standard.

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Ainsi, l'hypothèse selon laquelle une vie organique pourrait exister sur Titan ne peut pas être écartée d'un simple geste de la main, d'autant plus qu'une équipe de chercheurs de la NASA, sous la houlette de Maureen Palmer, du Goddard Center for Astrobiology (GCA), affirment qu'une substance organique, qui pourrait former le cas échéant la base de membranes cellulaires, a été découverte à sa surface.

Il s'agit en fait de traces non négligeables d'acétate de vinyle (C3H3N) repérées dans l'atmosphère de Titan à l'aide du Grand réseau d'antennes millimétrique/submillimétrique de l'Atacama, au Chili. Il est donc tout à fait probable qu'une partie de celle-ci ait pu atteindre la surface du satellite, expliquent les astrophysiciens dans la revue Science Advances.

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La particularité de la substance, à la différence des composants des membranes cellulaires terrestres, réside dans sa capacité à survivre dans les conditions pour le moins rigoureuses de Titan.

«Si la substance peut en effet former des structures semblables aux membranes, cela constituerait une étape décisive pour le développement d'une vie organique sur Titan», conclue Michael Mumma, le directeur du Goddard Center for Astrobiology. 

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