«L'influence de la lumière aussi bien artificielle que naturelle pendant le repos durant la nuit ammène à l'étouffement de la production de l'hormone du sommeil — la mélatonine — ce qui contribue directement au développement de processus cancéreux», a-t-il ainsi expliqué.
De plus, il a souligné que la lumière artificielle allumée pendant la nuit accélérait les processus de vieillissement.
Pour arriver à ce constat, M.Anissimov et ses collègues ont réalisé une série d'expériences sur les rongeurs. Les rats ont été placés dans différentes conditions visant à proposer quatre types de luminosité: standard (12 heures de lumière et 12 heures d'obscurité), luminosité permanente lorsque la lumière restait allumée constamment, luminosité naturelle et, finalement, chambre noire où une lumière rouge était allumée uniquement pour donner à manger aux animaux.
Dans chaque pièce, les rats recevaient de la mélatonine ainsi qu'un peptide stimulant la production de l'hormone du sommeil.
«Il s'est avéré que la luminosité permanente dans le régime 24 sur 24 accélérait le vieillissement ainsi que le développement de tumeurs. La mélatonine, ainsi que le peptide la stimulant, prévenaient cela et réduisaient les risques. De plus, les deux médicaments ne réduisaient pas seulement l'apparition de tumeurs mais aussi le développement de syndromes métaboliques, un complexe d'anomalies métaboliques, hormonaux et cliniques qui est un facteur majeur de risque du développement de maladies cardio-vasculaires, de l'obésité et de pathologies infectieuses», a-t-il résumé.
Dans le même temps, l'expert a signalé que l'insomnie et le travail la nuit augmentaient également les risques de développement de certains types de cancer puisque dans ces conditions l'individu souffrait d'un manque de mélatonine.De plus, M.Anissimov a rappelé qu'il existait des moyens très simples pour minimiser les risques. Ainsi, il faut faire attention à la lumière la nuit et fermer les rideaux, ne pas allumer la télévision ou l'ordinateur avant de dormir et ne pas rester devant l'écran durant la nuit.
«Une partie de la longévité dépend de la génétique, environ 25-35%, tandis que tout le reste est déterminé par des facteurs liés à l'environnement et cet équilibre est extrêmement important», a-t-il conclu.
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