Des informations alarmantes sur le changement climatique dans le nord du Canada ont été révélées par une étude de l'Université de Mississauga. Publiée dans Nature Communications, elle confirme que le réchauffement climatique dans la région centrale du Yukon a conduit aux températures les plus élevées analysées depuis 13.600 ans, une découverte qui pourrait avoir des conséquences importantes dans le contexte écologique actuel.
Les chercheurs ont utilisé une datation au radiocarbone et des isotopes conservés dans le pergélisol, sous une tourbière au centre du Yukon, pour reconstituer les températures estivales des 13.600 dernières années. Le pergélisol, situé à une profondeur constante de 58 cm, préserve les précipitations qui filtrent à travers le sol et y gèlent. Chaque centimètre de pergélisol contient donc des précipitations accumulées pendant environ 20 à 30 ans et qui se déposent en couches.Cette région se réchauffe à un rythme exceptionnel, concluent les chercheurs. Le réchauffement estival a des implications majeures sur le pergélisol. Lorsque la température monte, il peut fondre, devenir instable et le carbone précédemment gelé peut être rejeté dans l'atmosphère, avertissent-ils. Ce processus menace d'amplifier davantage le changement climatique mondial.
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