Couverte d’eau et abritant la vie? Des scientifiques avancent une nouvelle hypothèse sur le passé de Vénus

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Il est possible que la température à la surface de Vénus n’ait pas toujours été aussi élevée, ni son atmosphère aussi toxique que de nos jours. Une nouvelle étude de scientifiques de la NASA suggère qu’il y a un milliard d’années, la planète aurait pu être couverte d’océans et abriter des formes de vie organique, annonce Science Alert.

Difficile à imaginer mais Vénus qui possède aujourd’hui une atmosphère toxique et des températures très élevées ressemblait probablement à une époque très lointaine à notre planète, avec des océans abritant la vie.

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De nouvelles preuves de la présence de la vie sur Vénus

Selon une étude de scientifiques du Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA, établie sur la modélisation mathématique 3D GCM (modèle climatique de la circulation générale), la planète aurait pu avoir, pendant presque trois milliards d’années, une atmosphère stable dont la température variait entre 20 et 40 degrés Celsius.

De nombreux scénarios hypothétiques mentionnent l’existence d’océans d’une profondeur allant de 10 à 310 mètres. Il est même possible que la planète ait été complètement recouverte d’eau.

Toujours d’après les scientifiques, il y a environ 700 millions d'années quelque chose s'est passé sur Vénus et «une énorme quantité de gaz a été libérée dans l'atmosphère et n'a pas pu être réabsorbée par les roches», explique Michael Way du GISS.

«Sur Terre, nous avons quelques exemples de dégazage à grande échelle, par exemple l’apparition des trapps de Sibérie il y a 500 millions d'années qui est liée à une extinction de masse, mais rien à cette échelle. Cela a complètement transformé Vénus», poursuit-il.

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Selon une des versions, un cycle carbonate-silicate semblable à celui de la Terre (où le CO2 est naturellement éliminé de l'atmosphère en étant absorbé par des roches) s'est interrompu sur Vénus, probablement pendant une période d'activité volcanique intense, avec une grande quantité de magma se solidifiant à la surface et empêchant la réabsorption du gaz.

Quoiqu’il en soit, l’étude montre que non seulement Vénus aurait pu avoir des conditions propices au développement de la vie, mais que des planètes semblables -généralement considérées comme inhabitables en raison de la proximité immédiate de leur étoile- pourraient ne pas être aussi stériles qu’il n’y paraît.

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