Une équipe de scientifiques, dirigée par Stéphanie Porcier de l'université Paul-Valéry-Montpellier, a effectué une imagerie synchrotron d'une momie de crocodile âgée d'environ 2.000 ans et a constaté qu'avant sa momification cette créature avait été tuée, comme l’indique une étude publiée mardi 10 septembre.
Selon la source, les chercheurs ont utilisé des technologies d’imagerie avancées pour réaliser une autopsie virtuelle de la momie du crocodile d'un peu plus d'un mètre de long. Ils ont décidé de se tourner vers cette méthode, car les restes du reptile étaient très fragiles et pouvaient être endommagés par tout contact.
La momie a été découverte par des archéologues qui ont effectué des fouilles dans la ville égyptienne de Kôm Ombo au début du XXe siècle.
En outre, après avoir remarqué une blessure sur le crâne du reptile, les scientifiques ont révélé que l’animal avait été tué par un coup mortel qui a été masqué. Les chercheurs estiment que le crocodile a été tué dans un environnement sauvage.
La nouvelle étude met en doute la théorie voulant que durant l’ancienne Égypte les crocodiles aient été considérés comme des animaux sacrés, qu’il était interdit de les tuer et qu’ils ont été spécialement élevés pour les momifier.
Malgré tous ces faits, les scientifiques n’excluent pas que la momie examinée soit un cas unique.