Combien de temps les objets restent-ils contaminés par le Covid-19?

© AFP 2023 JOHN THYSA virologist working on finding a treatment against COVID-19, the novel coronavirus, holds samples at a level 3 laboratory at the Rega Institute for Medical Research at the University of Leuven, on February 28, 2020. - The number of new coronavirus cases in the world rose to 83,853, including 2,873 deaths, across 56 countries and territories by 1300 GMT on February 28, 2020, according to a report gathered by AFP from official sources. (Photo by JOHN THYS / AFP)
A virologist working on finding a treatment against COVID-19, the novel coronavirus, holds samples at a level 3 laboratory at the Rega Institute for Medical Research at the University of Leuven, on February 28, 2020. - The number of new coronavirus cases in the world rose to 83,853, including 2,873 deaths, across 56 countries and territories by 1300 GMT on February 28, 2020, according to a report gathered by AFP from official sources. (Photo by JOHN THYS / AFP) - Sputnik Afrique
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Bien qu’il soit déjà établi que le coronavirus se propage le plus souvent via des gouttelettes et le contact direct et que les autorités sanitaires mondiales n’affichent pas d’inquiétude au sujet de la contamination par les objets, des virologues américains ont établi lors de tests la résistance du Covid-19 sur différentes surfaces.

Savoir que le Covid-19 se propage via des gouttelettes et par les contacts directs entre les humains n’ôte pas les doutes concernant le risque d’être infecté au contact d’une poignée de porte, d’un interrupteur ou d’autres objets, comme les pièces de monnaie. Pour faire la lumière sur ce problème, des chercheurs américains ont mené une étude dont les résultats ont été publiés cette semaine.

Les chercheurs ont testé en laboratoire la résistance du coronavirus sur différentes surfaces et dans les aérosols.

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Ils ont appris que le virus pouvait être détecté dans les aérosols jusqu’à trois heures après utilisation. Il subsistait jusqu’à quatre heures sur le cuivre, jusqu’à 24 heures sur du carton et jusqu’à deux ou trois jours sur le plastique et l’acier inoxydable.

Ne pas céder à la panique

Le Parisien rappelle cependant que l’étude menée par des chercheurs britanniques en février faisait état de neuf jours pour le plastique et de cinq pour le carton.

Les résultats obtenus par les chercheurs américains, qui demandent encore une confirmation, leur permettent de dire que la transmission par l'air et les objets est donc «plausible». Ils estiment cependant que ce n’est pas une raison de céder à la panique.

Absence de preuves sur la contamination par les objets

La persistance de particules ne signifie en aucun cas que ces dernières sont encore en état de contaminer. Les auteurs de l’étude indiquent qu’après quelques heures, le taux d'activité des cellules, et donc le risque d'infection, diminue cardinalement sur n’importe quelle surface et aucune preuve n’existe sur une contamination indirecte.

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