La vie sur Terre serait due à une coïncidence accidentelle

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Une série de simulations menées par des scientifiques britanniques leur ont permis de conclure que notre planète préserve les conditions pour la vie et l’évolution des organismes vivants jusqu’à aujourd’hui partiellement grâce au hasard. Les résultats de leurs recherches ont été publiés dans la revue Communications Earth & Environment.

Des scientifiques de l'université de Southampton, au Royaume-Uni, ont découvert que la Terre est toujours favorable à la vie grâce à une coïncidence accidentelle, selon un article publié dans la revue Communications Earth & Environment. Les résultats de leur étude montrent que les planètes habitables sont beaucoup plus rares dans la galaxie que cela était estimé auparavant.

Les chercheurs ont modélisé l'évolution du climat sur 100.000 planètes générées par hasard. De plus, chaque planète a été introduite en simulation 100 fois. Ils rappellent que les conditions sur Terre sont stables pour la vie des organismes vivants pendant trois milliards d'années. Cependant, la biosphère est menacée par des catastrophes mondiales telles que les éruptions de supervolcans, la chute d'astéroïdes et de comètes, les éruptions solaires et les explosions de supernovae proches.

Les résultats

Il s'est avéré que la plupart des planètes qui se sont révélées habitables pendant les trois milliards d'années n'ont pas toujours conservé les conditions pour la vie dans d'autres simulations.

Sur les 100.000 planètes, seulement 9%, soit 8.700, étaient habitables au moins une fois dans les simulations appliquées. Parmi elles, presque toutes planètes restaient habitables moins de 50 fois et 4.500 le restaient moins de 10 fois sur 100.

À la suite de leurs expériences, les scientifiques ont conclu que la Terre est restée habitable jusqu’aujourd’hui partiellement grâce au hasard. Le scénario le plus probable est que la Terre perdra sa biosphère à cause d'une catastrophe généralisée.

Selon les chercheurs britanniques, les résultats suggèrent que la grande majorité des planètes potentiellement habitables dans la Voie lactée sont en fait inhabitables.

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