Des scientifiques russes de Saint-Pétersbourg et leurs confrères belges ont amélioré la technologie de modification localisée de séquence génomique. Ils ont appris à transporter vers les organes et les tissus du matériel génétique de différentes tailles et structures afin d'éliminer les défauts ADN et de traiter les patients. Ces résultats ont été présentés dans un article publié dans la revue Participle & Participle Systems Characterization.
Les chercheurs ont mis au point un polymère porteur doté d'une série de propriétés uniques. Les «conteneurs universels» de sa structure peuvent être chargés de matériel génétique de toutes tailles et structures. À travers leurs expériences, les scientifiques ont démontré l'efficacité de cette livraison vers les cellules souches humaines.
«Il s'agit en quelque sorte d'une clé USB contenant des informations qui, lorsqu'elles entrent dans le corps, obligent les cellules à faire certaines actions, comme, par exemple, apprendre au système immunitaire à combattre les protéines "hostiles" du virus. En général, les porteurs sont utilisés à des fins médicales pour livrer des matériaux génétiques spécifiques, mais nous avons prouvé que nous pouvons livrer des matériaux génétiques de différentes tailles. Cette technologie dévoile de nouveaux horizons pour le développement des systèmes de livraison non-viral», a déclaré le chercheur russe Alexandre Timine.
Des expériences menées
Les capsules remplies de matériau génétique peuvent être transportées par injection systémique ou localement directement dans le foyer de la tumeur, pour les maladies cancéreuses, a déclaré Igor Radtchenko, directeur du centre scientifique RASA-Politech de l’université polytechnique de Saint-Pétersbourg Pierre-le-Grand (SPbPU).
L'Institut de recherche pour l'oncologie R. M. Gorbachev a fourni aux chercheurs des cellules souches mésenchymateuses de patients pour mener des expériences.
«Nous avons étudié l'efficacité de la livraison de matériau génétique dans les capsules en polymère. Par la suite, nous avons prévu de faire des expériences sur des animaux de laboratoire souffrant de cancers afin de savoir comment se comportera le matériel génétique transporté dans la tumeur», a conclu Igor Radtchenko.
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