Il s'agit essentiellement des chercheurs les plus "féconds", qui représentent 5-6% du potentiel scientifique national, a-t-il constaté.
Évoquant les raisons de la fuite des cerveaux, le responsable russe a cité les bas salaires, le sous-équipement et le faible prestige social des chercheurs qui préfèrent désormais être recrutés par les entreprises privées.
Les effectifs des centres de recherche ont diminué de 60% par rapport aux années 1990, et l'âge moyen des chercheurs, qui ne cesse de progresser, a atteint 46 ans.
"Nous devons mettre en place un dispositif de motivation efficace. À part l'augmentation des salaires et le rééquipement, des mesures ciblées s'imposent pour attirer les jeunes", notamment l'octroi de bourses, a relevé Dmitri Livanov.
Près de 4.000 jeunes chercheurs, candidats au doctorat et étudiants touchent des bourses, auxquels doivent s'ajouter 5.000 nouveaux boursiers en 2006-2007 dans le cadre du projet national Éducation, a-t-il précisé.
Le ministère de l'Enseignement et de la Recherche se pose pour objectif d'établir le montant du salaire moyen des chercheurs employés dans le secteur public à au moins 15.000 roubles par mois, soit moins de 500 euros.