Cette information a été communiquée par Tatiana Dmitrieva, directrice du Centre de psychiatrie sociale et judiciaire Serbski, qui est intervenue jeudi à Moscou devant la conférence internationale annuelle sur le thème "La santé de la nation et la lutte contre le narco-terrorisme".
Ce chiffre représente plus de 5% de la population de la Russie, a-t-elle indiqué.
Tatiana Dmitrieva a relevé que le problème des maladies psychiques et toxiques se posait en Russie en des termes très aigus. Selon elle, 95% des handicapés psychiques en Russie avaient moins de 40 ans. Elle a également annoncé que près de 40% des conscrits étaient réformés parce que souffrant de maladies psychiques.
La directrice de l'Institut Serbski s'est plainte que pour combattre les maladies psychiques et toxiques l'Etat ne dépensait à ce jour que 0,4% du PIB alors que le préjudice causé par ces maladies se chiffrait à presque 1,5% du PIB.
De l'avis de Tatiana Dmitrieva, pour régler le problème il faut accroître l'aide publique aux organisations sociales des malades et de leurs parents et préciser les modes de financement.