"La sortie de n'importe quels objets, qu'ils soient pollués ou non, sans autorisation appropriée entraîne des poursuites judiciaires et jusqu'à trois ans de détention. L'acquisition d'objets à revendre en sachant qu'ils proviennent de la zone de Tchernobyl est passible de quatre ans de détention. Si ces actions ont mis en péril la vie de nos citoyens ou si elles ont détérioré leur santé, la punition est de sept ans de détention. En cas de mort, cela sera puni pour meurtre prémédité conformément au Code pénal", a précisé Nestor Choufritch.
Jusqu'ici, la violation des règles de la sécurité radiologique n'entraînait que des sanctions administratives.
L'année dernière, des objets et produits alimentaires ont été sortis de la zone interdite de Tchernobyl pour environ 20 millions de dollars, a fait savoir Nestor Choufritch.
Des détachements spéciaux patrouillent déjà sur tout le territoire, a fait savoir le ministre.
Le 26 avril 1986, le plus grave accident de l'histoire du nucléaire civil s'est produit à la centrale nucléaire de Tchernobyl. Une zone interdite où le taux de radiation est particulièrement dangereux a été introduite autour de la centrale. L'accès à ce territoire est limité. Cependant, certains individus pénètrent régulièrement dans la zone interdite en vue d'y recueillir des pièces de métal, d'y ramasser des baies, des champignons et de pêcher du poisson, en vue des les revendre.
