Selon une étude réalisée par un centre analytique indépendant, 29,1% des Transnistriens souhaiteraient s'expatrier. 47,6% des sondés estiment que vivre en Transnistrie est "difficile mais possible", 42,9% ne supportent plus la situation économique dans la république autoproclamée, et seulement 6,9% ne se plaignent de rien.
Plus de la moitié des interrogés (52,2%) estiment que les prix augmentent "plus vite que d'habitude" et sont "largement en avance sur les statistiques d'inflation". 20,5% des Transnistriens affirment que l'inflation a dépassé les 20%, et 15,2% prétendent que celle-ci a dépassé les 50%. Seulement 7,4% des sondés disent ne pas ressentir cette montée des prix.
A la question de savoir ce qu'ils comptent entreprendre pour améliorer leur condition, 23% des Transnistriens affirment qu'ils "ne feront rien", 21,3% souhaitent "trouver un emploi supplémentaire en Transnistrie", 11% "participeront à des manifestations de protestation", 15,5% "chercheront un emploi à l'étranger", et 13,6% "quitteront la Transnistrie à jamais".
Réalisé à la mi-octobre par le Centre analytique indépendant Novy Vek ("Nouveau siècle"), le sondage a concerné 589 personnes.
La Transnistrie, une bande de terre étroite coincée entre le fleuve Dniestr et l'Ukraine, à majorité russophone, réclame son indépendance par rapport à la Moldavie et abrite un contingent de paix russe malgré l'opposition moldave.