"Il s'agit d'un cas exceptionnel: les chevaux ont intégré un renne dans leur troupeau, et ils empêchent les gens de l'envoyer ailleurs", a raconté à RIA Novosti l'éleveur Vladimir Koriakine, interrogé par téléphone depuis Iakoutsk.
On ne sait toujours pas comment le jeune renne a pu rejoindre les chevaux qui paissaient à 250-270 km de la harde de rennes la plus proche, là où le lichen, leur nourriture de prédilection, ne pousse pas.
"Nous avons plusieurs fois essayé de séparer le renne du groupe pour l'envoyer chez les siens, mais dix juments s'y opposent avec fougue, tandis que le chef de la harde, un puissant poulain, accourt de l'autre côté du pâturage et prend une pose menaçante", explique M. Koriakine.
Le village de Kouloun Elbout est habité par des représentants de la population indigène du Grand Nord russe qui mènent un mode de vie traditionnel, basé sur l'élevage de rennes, de chevaux et la chasse.