"Les résultats scientifiques obtenus par l'analyse ADN de trois systèmes génétiques permettent de confirmer l'hypothèse selon laquelle la deuxième sépulture contenait bien les corps des enfants de Nicolas II, Maria Nikolaïevna et Alexis Nikolaïevitch", lit-on dans un communiqué du comité.
L'étude se poursuit cependant en vue de la formulation des conclusions finales.
Les expertises des restes osseux découverts le 29 juillet 2007 près de l'ancienne route de Koptiakov, près d'Ekaterinbourg, ont été réalisées par 12 instituts et 22 spécialistes.
Selon le directeur de l'institut médico-légal régional, Nikolaï Nevoline, l'étape finale de l'étude sera l'identification des restes osseux et du sang de Nicolas II, dont des traces ont été découvertes sur une chemise de l'empereur conservé au musée de l'Ermitage, ancienne résidence impériale.
Le dernier empereur russe Nicolas II, son épouse Alexandra, leurs cinq enfants, trois de leurs serviteurs et un médecin ont été fusillés par la Tchéka, la police politique de Lénine, dans la nuit du 17 juillet 1918 à Ekaterinbourg (Oural). Ce traumatisme, toujours vif dans la mémoire du peuple russe, a brusquement infléchi le cours de l'histoire du pays, par la suite plongé dans 70 ans de communisme.
Reconnus martyrs, le tsar et sa famille ont été canonisés en 2000 par l'Eglise orthodoxe russe. Le 90e anniversaire de l'exécution a été fêté cette semaine.