Le but de cette manifestation, à laquelle participent environ 50 personnes, est d'informer l'UE de la réalité du génocide en Ossétie du Sud.
"Nous demandons à l'Europe d'être plus attentive à ce qui se passe en Ossétie du Sud. Nous sommes ici pour exiger de l'Europe qu'elle reconnaisse le génocide dans ce pays", ont déclaré les activistes des mouvements.
A l'aide de haut-parleurs, les manifestants cherchent à parler aux personnes qui se trouvent dans le bâtiment de la mission européenne des crimes perpétrés par les Géorgiens dans la république non reconnue.
La commissaire fédérale du mouvement "Nachi" Maria Drokova a transmis à l'UE un document officiel demandant la reconnaissance des faits de violation du droit humanitaire en Ossétie du Sud et la comparution des coupables devant un tribunal international, notamment le président géorgien Mikhaïl Saakachvili. Selon Mme Drokova, les manifestants donnent à l'UE une semaine pour examiner ces exigences.
Il est envisagé d'organiser des actions dans d'autres grandes villes européennes.
Les manifestants ont créé devant la mission de l'UE un centre d'information où chacun peut se renseigner sur le conflit en Ossétie du Sud. Les gens peuvent également voir des photos de la zone du conflit, et lire des citations des interventions du président russe Dmitri Medvedev, du premier ministre Vladimir Poutine et d'autres politiques.
Antérieurement, les activistes des mouvements "Nachi" et "Molodaïa Gvardia" avaient organisé des manifestations devant les ambassades américaine et géorgienne.