Les conséquences des radiations sur l'homme

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Le mal des rayons, le cancer du sang et de la thyroïde, les anomalies innées, la schizophrénie, la cataracte et la diminution de la durée de vie, telles sont les séquelles de l'irradiation.
Le mal des rayons, le cancer du sang et de la thyroïde, les anomalies innées, la schizophrénie, la cataracte et la diminution de la durée de vie, telles sont les séquelles de l'irradiation. Pendant 25 ans, les médecins russes et ukrainiens ont étudié les retombées de la catastrophe de Tchernobyl. Aujourd'hui, ils sont prêts à partager leur expérience avec le Japon, où la gestion de l'accident à la centrale Fukushima-1 est en cours.

L'accident à la centrale Fukushima-1 a dramatiquement coïncidé avec les 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl. D'abord, on croyait que Fukushima ne présentait pas une grande menace, car ses réacteurs étaient foncièrement différents de ceux de Tchernobyl. Cepedant, plus la situation échappait au contrôle des autorités japonaises et plus on a vu des analogies avec Tchernobyl. Et voilà que l'Express annonce que l'opérateur de la centrale, la société TEPCO, invite les experts de Tchernobyl à intervenir à Fukushima pour refroidir les réacteurs.

Dans cette situation, on se demande à quelles menaces est exposée la santé de la population? Pour Viktor Ivanov, chef de la commission scientifique pour la défense radiologique, la réponse n'est pas évidente.

« Pour établir un pronostic fiable, il faut connaitre trois facteurs clés. Premièrement, les doses reçues,  deuxièmement les caractéristiques démographiques des personnes irradiées, car les hommes et les femmes ont des risques différents pour une même dose de radiation; chez les femmes les risques sont supérieurs. Troisièmement, il faut disposer des modèles d'évaluation du risque radiologique. Nous avons en Russie tous les modèles. Alors que les données démographiques et les informations sur les doses reçues ne sont pour l'instant, pas disponibles».

Selon les médecins russes et ukrainiens, les personnes ayant travaillé sur Tchernobyl après l'accident et ayant reçu momentanément une dose de radiation de 300 mSv ou plus, ont eu des lésions importantes et ont développé des leucémies et des tumeurs cancéreuses, précise Viktor Ivanov.

« C'est pourquoi nous avons recommandé au personnel de Fukushima de maintenir la dose au-dessous de 150 mSv. Ils réussissent à le faire. Là-bas, il y a peu de gens qui ont dépassé ce degré, la dose journalière restant dans les limites de 2-3 mSv. Dans cette catégorie, nous n'avons pas décelé de risques radiologiques », note Viktor Ivanov.

A la différence de Tchernobyl, au Japon il n'y a pas de risque de mal des rayons. En revanche, la radiophobie pourrait bien présenter un problème. Dans cette situation, les spécialistes utilisent le terme de « stress anticipatoire ». Le problème est que la peur peut souvent causer de réels troubles somatiques et c'est pour cela que les médecins nous avertissent contre les risques de la panique.

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