L’ours blanc ne peut compter que sur l’ONU

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Les défenseurs russes des animaux se prononcent pour le changement du statut de la protection des ours blancs. Aujourd’hui une rencontre du groupe scientifique dans le cadre de l’Accord russo-américain sur la protection et l’utilisation de la population d'Alaska-Tchoukotka des ours blancs commence à Anchorage (Etats-Unis).

Le directeur de la filiale de Moscou du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) Maria Vorontsova présentera aux collègues des propositions  dirigées à protéger les animaux rares.

«La population des ours blancs sur la planète se réduit. Aujourd’hui il y en a environ 20-25 mille, dont 5 milles font partie de la population d'Alaska-Tchoukotka. Depuis la dernière décennie sur l’île Wrangel le nombre de tanières s’est réduit de 5 fois».

Aujourd’hui la Russie propose d’inclure l’ours blanc dans l’annexe 1 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), a annoncé à la Voix de la Russie le candidat en sciences biologiques Ludmila Danilova.

«Dans cette annexe il y a des espèces en voie de disparition et le commerce influence d’une façon négative l’existence de l’espèce. L’ours blanc correspond entièrement aux critères nécessaires pour être introduit dans l’annexe 1 de la Convention de l’ONU. Selon la classification de l’Union internationale pour la conservation de la nature, il fait partie des espèces en voie de disparition. Parce qu’au Canada on organise la chasse au trophée des ours blancs et le marché international consomme leur peau. Cela influence mal la population».

Actuellement 800 espèces des animaux sont protégées par l’ONU. La décision sur le changement du statut de l’ours blanc sera prise en Thaïlande en mars 2013 pendant une conférence internationale.

«La Russie est leader dans la protection des ours blancs. C’était le premier pays à interdire sur son territoire la chasse à ces animaux en 1957. En 2011 le premier ministre Poutine a confirmé que la Russie n’allait pas chasser les ours. En Russie et en Alaska  il y a la population indigène qui a le droit de chasser les ours blancs. On avait défini les quotas sur la chasse, 58 ours, 29 pour chaque pays. Cependant, Poutine a annoncé que la Russie n’allait pas utiliser son quota», dit Ludmila Danilova.

Les chercheurs russes sont persuadés que leur proposition sera soutenue par d’autres pays où habite l’ours blanc: la Norvège, le Danemark et les Etats-Unis. Ils ne comptent pas seulement sur le Canada où les ours blancs peuvent être tués légalement.

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