Moscou a accueilli un festival des minorités sexuelles

Moscou a accueilli un festival des minorités sexuelles
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Les représentants des minorités sexuelles ont organisé pour la première fois à Moscou le festival international du film Côte à côte. Malgré les protestations des unions publiques religieuses et conservatrices, les créateurs du festival sont restés contents de la façon du public moscovite d’accueillir l'action.

Le festival international du film Côte à côte a commencé le 26 avril. Y étaient présentés des films sur la vie des gays et des lesbiennes. Les spectateurs communiquent avec leurs créateurs, participant aux discussions et tables rondes à ce sujet. Le festival ne se passe pas en Russie pour la première fois - depuis 2008, il a lieu à Saint-Pétersbourg. Depuis son existence, il a eu le temps d'acquérir des admirateurs et des militants à Tomsk, Kemerovo, Arkhangelsk, et maintenant aussi à Moscou. L'organisateur du forum cinématographique Manny de Guerre a raconté comment il était apparu et quels buts il mettait devant lui-même.

Dans d'autres pays, des festivals semblables se sont déjà passés. Et j'ai pensé, pourquoi ne pas faire la même chose en Russie. La tâche principale du festival – c’est la création de l'espace public pour les discussions à ce sujet, la lutte contre l’homophobie, et puis l'émancipation de la communauté, l'information et l’apprentissage de la tolérance au grand public, aux membres de la communauté homosexuelle ".

Les réalisateurs danois Minna Groos et Iben Hoor Andersen, les auteurs du film Salut, je m'appelle lesbienne, ont déjà projeté ce film à Tomsk, Novossibirsk, Arkhangelsk et Kemerovo. Selon eux, les spectateurs russes sont réceptifs aux films de cette sorte et suivent avec intérêt leur travail.

Ce film parle particulièrement des lesbiennes – depuis les 50 années jusqu'à aujourd'hui. Nous voulions présenter un large tableau de la vie des lesbiennes non seulement à l'exemple d'une personne pour observer la vie différente des lesbiennes du Danemark. Nous avons compris que la projection de ce film en Russie, particulièrement dans les petites villes du pays, est un énorme cadeau aux gens. Parce qu'ils découvrent pour eux-mêmes un monde tout à fait nouveau avec les nouvelles possibilités et peuvent être libre dans leur choix, aimant la personne du même sexe.

Les militants des divers mouvements publics contre l'homosexualité organisaient des piquets et des manifestations tous les jours pendant la durée du festival. Les organisateurs du festival n'étaient pas contre, dit Manny de Guerre.

À la veille de l'ouverture du festival, il y avait quelques menaces de violence. Nous avons informé la police de cela, et elle a réagi extraordinairement bien. Ils sont venus et nous ont protégés, ayant assuré le niveau nécessaire de sécurité. Nous leur étions très reconnaissants pour cela. Nous ne sommes pas contre ceux qui protestent, en effet, les protestations – c’est une partie du processus démocratique.Tant qu’elles sont paisibles. Nous faisons paisiblement le travail, qu'ils fassent le leur aussi paisiblement. L'espace public permet la coexistence des différentes idées, c'est pourquoi nous ne sommes pas contre ces piquets ".

Les militants du syndicat des citoyens de la Fédération de Russie sont venus piqueter le festival pour une nouvelle fois. Le troisième jour, l'action a été la plus massive. Les participants ont raconté à la Voix de la Russie, dans quoi notamment ils voyaient une menace de la part de telles actions dans la société russe.

Nous examinons ce forum cinématographique comme une des variantes de la propagande de l'homosexualité en Russie. Nous voulons exclure cela. Nous demandons que le gouvernement de Moscou accepte la loi sur l'interdiction de la propagande de l'homosexualité au moins pour les mineurs, y compris de la pédophilie et d'autres vices. Nous trouvons que si nous ne faisons rien maintenant, si nous ne protestons pas, n'attirons pas l'opinion publique, les minorités sexuelles entreront graduellement dans notre vie à tel point qu’elles pourront déjà dicter les lois ".

Malgré les piquets actifs, les organisateurs sont restés contents du premier festival du film à Moscou. Il a atteint le but : on a réussi à attirer l'attention de l'opinion publique. Il y a des protestations, et beaucoup de visiteurs de différents pays. Entre-temps, à Moscou, on discute toujours avec animation sur l'interdiction de la propagande de l'homosexualité parmi les mineurs.

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