D’après les estimations de la compagnie analytique Json & Partners Consulting, le marché russe des jeux en ligne atteint actuellement près de 670 millions de dollars soit un peu plus de 3 % : dix fois moins qu’aux Etats-Unis qui détiennent le leadership en la matière. Néanmoins, les jeux en ligne deviennent un segment des plus lucratifs du business interactif russe.
Les réseaux sociaux popularisent les distractions en ligne. Les gens achètent souvent un ordinateur ou un notebook pour avoir la possibilité de s’entretenir avec leurs amis sur Internet, dit l’analyste Serguei Kouzmine. Or, ils cèdent inévitablement sur les réseaux sociaux à la tentation de jouer, explique l’expert.
« Chaque réseau social : que ce soit Facebook, « Odnoklassniki », « VContactе», invite constamment les utilisateurs à participer à tel ou tel jeu. Les gens le font avec plaisir. Ce sont des utilisateurs d’âge différent. Il est difficile de refuser lorsque vos amis vous invitent à jouer sur Facebook ».
D’après les pronostics de Json & Partners Consulting, 23 % des joueurs russes dépenseront l’année prochaine de l’argent pour les jeux sociaux.
Les jeunes se passionnent pour les jeux mobiles. L’accroissement de ce segment du marché est dû à la mode des smatrphones et des IPads parmi le personnel des offices et les étudiants. « Des millions de personnes forment le marché potentiel des jeux mobiles », dit l’analyste Alexandre Baouline. Plusieurs joueurs se contentent des options qu’offrent un portable. L’essentiel pour eux consiste à avoir la possibilité de jouer à tout moment, dit Alexandre Baouline.
« Vous avez toujours votre portable avec vous et vous ne pouvez pas abandonner un jeu chemin faisant, à tout moment libre. Lorsque vous rentrez chez vous en jouant, il est plus simple de poursuivre le jeu sur le portable ».
Les psychologues se montrent perplexes en craignant l’épidémie de ludomanie. Or, ce commmerce a d’autres priorités. Les auteurs des jeux en ligne conçoivent un Klondike sans bornes.