Non à la peine de mort

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Non à la peine de mort - Sputnik Afrique
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On ne peut pas exécuter les gens. Cette sanction est trop cruelle et irréversible pour être appliquée par l’homme contre un autre homme. Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, en se produisant dans le quartier général de l’organisation à New York, a appelé la communauté mondiale à mettre fin à la peine de mort.

La vie humaine est la valeur supérieure absolue. Le droit à la vie est fixé dans la Déclaration Générale des droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies. C'est pourquoi le renoncement à la peine de mort est une condition naturelle pour la société civilisée, trouve le président de l'Association des avocats de Russie Eugeny Arkhipov.

« Comme le montre l'histoire du développement de l'humanité, tôt ou tard, même les États les plus radicaux renonceront à la peine de mort. À proprement parler, la peine de mort elle-même contredit les principes de l'humanisme. Puisque l'humanité avance à mesure de son développement, je pense qu'un jour, toute l'humanité renoncera à la peine capitale ».

Aujourd'hui, dans le monde, 150 États ont introduit le moratoire ou rayé définitivement la peine de mort de la liste des punitions possibles. En même temps, dans plusieurs pays se poursuit la pratique de la mise à mort sous différents prétextes. Cette mesure est appliquée activement aux États-Unis. D'après les données du gouvernement américain, dès 1976, quand on a supprimé le moratoire sur la peine de mort, dans le pays environ 1300 personnes ont été exécutées.

Cependant les statistiques annoncent que nulle part, la peine de mort n'est devenue une mesure efficace de l'intimidation et de la prophylaxie des crimes.

En outre, il y a toujours le danger de l'erreur judiciaire. Mais si n'importe quelle autre punition suppose la possibilité de l'appel, la privation de la vie est irréversible, souligne l'analyste du mouvement national « Pour les droits de l'homme » Eugeny Ikhlov.

« Même dans les organes de la justice travaillant très bien– par exemple, dans les pays anglo-saxons, où existe un système modèle des cours et un système à plusieurs niveaux d'appel, on connait un assez grand pourcentage de cas où les gens, accusés de crimes, ne les ont pas perpétrés. Et cela peut se révéler vingt ou trente ans plus tard ».

D'ailleurs, avec le temps, les gens deviennent plus humains. Ainsi, plusieurs années après la suppression de la peine de mort, le sondage social a montré que les Anglais ne considèrent déjà plus l’exécution comme une punition possible pour un crime.

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