D’après les scientifiques, chaque année, les chats abattent près de trois milliards d'oiseaux et quelques 20 milliards de rongeurs. Ces chiffres dépassent largement celles de décès des animaux dus à la chasse, aux produits chimiques et à la construction de bâtiments.
Les études des biologistes américains sont assez raisonnables, mais il ne faudrait quand même pas prendre au sérieux l’influence des chats sur la faune, estime le candidat en sciences biologiques et membre de l'Académie agricole russe Timiriazev, Sergueï Kroutchina :
« Les chats mangent les oiseaux et les rongeurs, mais aucun biologiste responsable ne pourrait pas prétendre qu’ils sont coupables de la disparitions de tel ou tel espèce des animaux. Les chats ne sont pas tellement nombreux, ils habitent assez isolément et ne forment pas de grands groupes comme les autres carnassiers ».
Une opinion existe néanmoins que les chats qui habitent sur un territoire fermé, par exemple sur les îles, influencent réellement sur l’existence de différentes espèces.
La Nouvelle-Zélande a même lancé un programme spécial de lutte contre les chats domestiques qui a été soutenu par plusieurs habitants de l’île. Les adeptes de ce programme appellent à ne pas faire sortir les chats dans la rue ou leur mettre des petites cloches sur le cou afin de prévenir les souris et les oiseaux de leur approche.
Selon la docteur en sciences biologiques Elena Kotenkova, c’est une très bonne idée.
Les écologistes russes proposeront également d’introduire un enregistrement obligatoire pour tous les chats domestiques. Ainsi, les propriétaires n’auront plus de tentation de laisser un animal embêtant dans la rue.
