Boissons alcoolisées : le principal, c’est leur saveur

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La réponse à une question très ancienne a probablement été trouvée : qu’est-ce qui provoque en fait l'accoutumance à l'alcool – le degré ou la saveur ? Et, en plus, que boire, comment et quand pour minimiser l’effet néfaste de l’alcool ?

Un groupe de chercheurs de l'Université de l'Etat américain de l’Indiana a annoncé que la principale raison du « branchement des centres du plaisir» dans le cerveau humain pendant la consommation de boissons alcoolisées, c’est leur saveur, et pas l’alcool éthylique qu’elle contiennent. Au cours de l'expérience, on a proposé à cinquante personnes plusieurs types de boissons spiritueuses connues de ces dernières. Pendant l'utilisation, on mesurait chez les bénévoles les réactions de l'organisme et le rejet des hormones. Il s'est avéré que déjà la sensation du goût dans la bouche, par exemple, de la bière – avant la pénétration de l'alcool dans le sang – provoquait un afflux de « l'hormone du plaisir », la dopamine.

À propos, la bière ’est une boisson particulièrement perfide, car plusieurs personnes ne l’identifient pas à l'alcool. Mais c'est une illusion, elle provoque aussi une dépendance, tout comme l'alcool fort, assurent les spécialistes.

C'est pourquoi la tradition française de prendre à l’heure du déjeuner un verre de vin rouge sec, ou l’habitude allemande de boire de la bière à midi n'a rien à voir avec la culture de la boisson, c’est le signe évident de l'alcoolisation de la société, est convaincu le psychiatre-toxicologue Alexeï Karotam.

« Dans plusieurs Etats européens, l’alcoolisme est un problème immense - beaucoup plus grave qu’en Russie. Le mythe veut que les Russes soient des gens buvant beaucoup d’alcool. Ce n’est pas du tout juste. La culture de la boisson consiste à ne pas boire d'alcool à l’état pur.

La plupart des scientifiques reconnaissent que les boissons alcoolisées légères sont les plus dangereuses. La première place revient aux cocktails, qui ont un goût inoffensif ressemblant à la limonade. De plus, un demi-litre de cocktail contenant 9 % d’alcool équivaut à 110 grammes de la vodka. Les additifs synthétiques et les amplificateurs de goût coupent l'appétit. Et, comme on le sait, boire sans manger détruit le foie.

À la deuxième place parmi les boissons particulièrement perfides, se trouvent les cocktails à la mode de types différents avec une grande quantité d'ingrédients (plus de deux-trois). Ils provoquent, en général, « la gueule de bois » et sont capables de porter un préjudice sérieux au foie et aux reins.

Non moins dangereuse est la boisson des aristocrates – le champagne. Il est répertorié dans la zone à risque à cause des « bulles » d’acide carbonique, grâce auxquelles l'alcool passe particulièrement vite dans le sang. Le seul moyen de ne pas se retrouver dans une situation désagréable, en utilisant cette boisson noble, c’est de ne pas oublier de manger.

Les gens souffrant de diabète doivent oublier les liqueurs. elles augmentent le taux de glycémie dans le sang et sont capables d’attaquer le pancréas.

Alexeï Magalif, psychiatre-toxicologue, médecin chef de la Clinique d’'adaptation psychologique explique comment boire et sans s’enivrer et ce que l’on peut prendre pour minimiser les dommages causés à la santé.

« La culture de l'utilisation de l'alcool, c’est, avant tout, quand la personne apprécie les plaisirs de la table, la valeur principale, c’est la conversation avec les convives, la bonne chère et les pauses dans la consommation d’alcool. Et alors, la « gueule de bois » arrive rarement et sous une forme légère ».

Les scientifiques recommandent de renoncer en prenant de l’âge aux bières, aux vins ou aux spiritueux bon marché qui contiennent dans la plupart des cas beaucoup d’additifs. Et bien sûr, de ne pas oublier le sens de la mesure. C’est qu’après l'âge de 23 ans, quand la personne a cessé de grandir, l’organisme produit moins de ferments qui métabolisent l’alcool. T

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