C’est un événement pour La Voix de la Russie. La compagnie de radiodiffusion participe avec le Sedov à l’expédition en tant que partenaire informationnel du projet. En félicitant l’équipe, essayons donc de pénétrer à l’intérieur de l’un des voiliers les plus vieux et les plus beaux au monde.
Les « ailes » du navire : agrès et voiles constituent l’essentiel. Elles permettent de développer une vitesse maximale de 18 nœuds (33,336 km/h). Le navire est à l’âge de 92 ans une authentique maison sur l’eau. Il a tout ce qui est nécessaire pour une navigation autonome de 40 jours.
Il existe à bord du navire un sauna réservé aux membres de l’équipage. La nourriture est la même pour tout le monde. On peut charger à bord du voilier 35 tonnes de vivres. En plus des immenses congélateurs, il y a des dépôts pour les légumes et les fruits, les produits laitiers, etc. Les réserves de viande se chiffraient au moment du départ de Namibie à 3,5 tonnes. « Cela suffira jusqu’à l’Allemagne », explique l’économe Vladimir Gantsalev. Cet homme sait exactement combien de poods de sel ont les marins ont consommé – 147 kilogrammes par mois, quelle quantité de viande, de pommes de terre …
« On a besoin de 34 kilogrammes de viande par jour, de 70 kilogrammes de pommes de terre. Les normes sont élevées : 490 grammes pour chacun par jour. Nous devons manger près de 3 tonnes par mois, 280 kilogrammes d’oignon, 300 kilogrammes de chou. Nous avons fait des provisions à Dakar : concombres, tomates pour un mois. Nous essayons de diversifier la ration en achetant des poires, des oranges, des pommes, des kiwis, des bananes, etc. »
Il existe une boulangerie à bord du Sedov. Le chef Alexandre Viatchinine est comme un père pour les cadets.
« Nous confectionnons des petits fours avec l’aide des cadets, et aussi du pain : blanc et noir : 40 petits pains. Et ce chaque jour, même dans les ports. Aujourd’hui il faut cuire 320 petits pains pour 160 personnes à bord. »
« Des petits pains au pavot, aux raisins secs, à la confiture, etc. – des gâteaux pour les compétitions, pour les fêtes. Nos gars les aiment bien », dit le boulanger. « On attend avec impatience la corvée de boulangerie », raconte le cadet de Mourmansk Dmitri Ilienko.
« Mon grand-père et mon père naviguaient sur des brise-glaces. Dmitri est depuis quatre mois à bord du Sedov et la circumnavigation se terminera dans deux mois. Comparée au service sur un navire de pêche, lorsqu’il faut rester à bord pendant deux mois, la circumnavigation est un cadeau du destin, affirme Dmitri. » T