Comment grandissent les enfants dans une famille homoparentale ?

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L’opinion sur le mariage gay est aujourd’hui sans doute l’une des questions sociales dont on parle le plus. A l'heure où certains pays légalisent ce type d’union, en accordant aux couples homosexuels les mêmes droits qu’aux familles dites traditionnelles, d'autres Etats, au contraire, adoptent des lois limitant leurs droits. Des chercheurs, à leur tour, mettent en garde contre les traumatismes que pourraient subir les enfants élevés par des familles homoparentales.

Au Kazakhstan, les familles homoparentales ne seront pas autorisées à adopter des enfants. C'est ce qu'a déclaré le président du Comité pour la protection des droits de l'enfant du ministère de l'Education et des Sciences du pays, Raïsa Cher. Selon elle, ce type d'adoption est non seulement contraire à la mentalité locale, mais aussi à la primauté du droit. Selon la loi, le mariage au Kazakhstan est uniquement l'union d'un homme et d'une femme. « En conséquence l’adoption d’un enfant ne peut être le fait que de familles composées d’une maman et d’un papa, un homme et une femme», a déclaré la représentante du ministère de l'Éducation. Les psychologues soutiennent une telle approche. Ils remarquent que les enfants élevés dans des familles homoparentales deviendront immanquablement l’objet des moqueries des enfants élevés dans les familles dites classiques.

Au Kazakhstan, le problème de l'adoption par des couples de même sexe a concentré l’attention de l’opinion publique après que les autorités du pays ont interdit l’adoption d’enfants kazakhes aux familles françaises. Rappelons que la France a récemment rejoint la liste des pays autorisant le mariage homosexuel. Ces pays sont ainsi au nombre de 16, depuis l’entrée de la France. Toutefois, le nombre de pays dont les leaders et les législateurs proclament leur soutien aux valeurs traditionnelles est en augmentation également. Le vice-Premier ministre ukrainien, Youri Boiko, a récemment déclaré que la seule chose sur laquelle les autorités du pays et l’opposition s’accordaient était leur rejet du mariage des couples homosexuels. Et le président Vladimir Poutine s’est déclaré prêt à signer une loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des couples homosexuels, dès que le texte serait déposé dans son bureau. Les pays d’Europe de l’Est ne sont pas les seuls opposés au mariage homosexuels et à l’adoption d’enfants par des familles homoparentales. Certains pays d’Europe occidentale sont tout aussi défavorables à ce changement tel que l’indique Mikhaïl Remizov, président de l'Institut de stratégie nationale :

« Il est clair qu’il y a des pays d’Europe qui n’adopteront jamais, tout au moins dans un avenir proche, de telles mesures. Il s’agit de pays catholiques comme la Pologne ou l'Italie. Bien sûr, ils veilleront à ce que les processus d'adoption ne conduisent pas à l’élargissement de la notion de «famille», comme cela a été fait dans la législation des Pays-Bas, et maintenant de la France. »

Les résultats d'une étude menée par le sociologue américain Mark Regnerus ont été publiés dernièrement. Il a interrogé 3 000 adultes qui ont été élevés par des familles d’orientation non-traditionnelle. Les données recueillies montrent clairement la situation tendue qui accompagne les enfants élevés par de telles familles. Par exemple, 25% des enfants élevés par des parents homosexuels étaient, ou sont, porteurs d’une maladie sexuellement transmissible. Ce nombre n’est que de 8% pour les enfants élevés par des familles traditionnelles. Il a également était montré que les enfants élevés par des parents homosexuels sont plus conciliants sur la question de l’adultère. Près de 40% d’entre eux considèrent l’adultère comme une chose normale, quand seulement 13% des enfants ayant grandi dans un couple hétérosexuel pensent de la sorte. 31% des enfants ayant une mère homosexuelle et 25% des enfants ayant un père homosexuel ont été soumis à avoir des relations sexuelles forcées (y compris de la part des parents). Dans le cas des familles hétérosexuelles, ce chiffre est de 8% seulement. Enfin, l’élément le plus important : si l’un des parent a déjà eu des relations homosexuelles, la probabilité que l’enfant ne soit pas pleinement hétérosexuel frôle les 40%.

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