Le passage au papier autoextinguible reviendra, d’après les estimations préliminaires, à un milliard d’euros. De tels critères sont en vigueur aux Etats-Unis et en Europe. Les producteurs s’y opposent résolument, convaincus que cela entraînera une hausse des prix pour le consommateur, réfléchit l’expert Vadim Jilnine.
« Est-ce que les producteurs augmenteront les prix parce qu’ils devront acheter ce papier ? Le goût des cigarettes changera. Les capacités de production seront insuffisantes pour alimenter le marché russe ».
Ces nouvelles règles techniques seront plutôt positives pour la société. L’utilisation de papier « anti-incendie » rendra moins fréquents les incendies à cause du tabagisme imprudent.
Il est également possible que la production du tabac à priser et à mâcher soit entièrement interdite. Cependant, ces mesures, tout comme l’interdiction des cigarettes électroniques, sont en cours de discussion. Il n’existe pas d’unanimité à ce sujet. Personne n’a évoqué d'arguments scientifiques confirmant les conséquences de la fumée des cigarettes électroniques sur la santé de l’homme.
Les cigarettes électroniques sont interdites dans plusieurs pays. Ainsi, par exemple, leur publicité et leur vente sont prohibées au Brésil, au Canada, en Turquie, en Australie et depuis début 2013 en Italie. La loi concernant les cigarettes électroniques est en vigueur en Russie, dit le premier vice-président de la Douma d’Etat pour la protection de la santé Nikolaï Guerassimenko :
« L’interdiction de produire, de vendre, de faire la publicité des produits ressemblant aux cigarettes et au tabac est en vigueur. La loi concerne aussi les cigarettes électroniques imitant le tabac. Personne n’a prouvé l’effet positif de telles cigarettes. Il est possible de mettre n’importe quoi dans la cartouche ».
Le nouveau règlement est en voie de discussion. Ils restent encore un peu de temps aux fumeurs, aux amateurs de tabac à priser et à mâcher ainsi qu'aux amateurs de cigarettes électroniques pour changer leurs habitudes. /N