Le sexe sans droit de cession

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L’Allemagne deviendra le premier pays européen à reconnaître les soi-disant enfants de sexe tiers ou indérminé. Ils seront enregistés à partir du 1er novembre selon les modalités habituelles mais sans mention de leur sexe.

C’est le sens de la recomandation donnée par la Cour Constitutionnelle allemande. Le sujet est commenté par notre observateur Piotr Iskenderov :

La décision de la Cour Constitutionnelle allemande porte à première vue un cractère purement « médical » et concerne les rares bébés hermaphorides.

Et voilà que cette procédure de routine qui était généralement du ressort des bureaux d’état civil, prend une ampleur constitutionnelle. Selon le Süddeutsche Zeitung, la Cour Cinstitutionnelle y a décelé une violation des droits de l’enfant. Désormais, ni les parents ni les médecins ne pourront décider en Allemagne du sexe de l’enfant. En cas de doute sur le sexe du bébé, la case correspondante du matricule de naissance restera vierge quitte à ce que l’enfant décide par la suite lui même de son sexe.

L’effevescence des passions « génériques » a occulté le débat sur les perspectives financières de la zone euro et même celui vraiement actuel sur la légalité du système de cybersurveillance américain sous le nom de code de PRISM.

On se demande justement sur la finalité de cette évolution parce qu’on a l’impression que les disserations sur les « personnes de sexe indéterminé » poursuivent un objectif autrement important que le désir d’aller au-devant des demandes de la communauté d’homosexuels et de lesbiennes. La parole est à Oleg Khlobooustov, expert en géopolitique et sécurité internationale :

« Cette ingérence ou intérêt accru pour la vie privée des citoyens transcende la législation des pays européens et n’est pas fondé judiciairement. Les États-Unis s’arrogent manifesement le droit de faire entorse à la légalité sans en aviser leurs partenaires européens. »

Les problèmes et scandales « génériques » de toute nature viennent à point nommé dans le contexte de crise que s’exacerbe dans les rapports entre les États-Unis et les Européens.

Soulevée il y a 2 ans, la vague « d’identité générique » commence à confiner à l’absurde. Les décisions et les idées de ce genre ne sont inoffensives qu’en apparence parce que non seulement elles remettent en cause des traditions culturelles et historiques et les bases de la civilisation humaine dans son ensemble et et de chaque famille particulière, mais servent trop souvent à occulter les opérations plus banales.

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