La nature refuse de lever le voile sur le mystère de la météorite

© © Photo : Milena Faoustova/La Voix de la RussieLa nature refuse de lever le voile sur le mystère de la météorite
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La chance a de nouveau souri aux plongeurs qui cherchent au fond du lac Tchebarkoul, à côté de la ville de Tcheliabinsk, une météorite tombée en février dernier. Au cours des dernières 24 heures, les spécialistes ont remonté deux fragments de taille moyenne d’un corps céleste supposé. La sonde acoustique a déterminé la position d’un autre grand fragment. On saura sous peu si cette trouvaille est un élément de la météorite.

Marina Aleksandrova, attachée de presse du ministère de la Sécurité radioactive et écologique de la ville de Tcheliabinsk, a expliqué à La Voix de la Russie que les scientifiques pourraient d'ores et déjà étudier certains fragments de la météorite.

« Huit objets ont été remontés du fond du lac Tchebarkoul. Ils ne sont pas de la dimension espérée, mais ils existent tout de même. Tous les fragments ont été étudiés par les spécialistes de l’université de Tcheliabinsk. Ils ont affirmé que quatre d’entre eux présentent des caractéristiques démontrant leur provenance cosmique, c’est-à-dire celles d’une météorite pierreuse. Pour le moment, les travaux suivent leur cours normal »,a-t-elle déclaré.

Actuellement, les plongeurs se fraient, tous les jours sans exception, un chemin dans les ténèbres et la vase vers la pierre mystérieuse découverte par la sonde. La profondeur des recherches a dû être augmentée : les spécialistes sont descendus, des 14 mètres prévus au départ, à 18 mètres de profondeur. La température de l’eau est mesurée pratiquement toutes les heures. Les pluies matinales cèdent la place à des rafales. Il est possible d’observer des petites tempêtes même pendant les courtes périodes ensoleillées. Les habitants locaux sont persuadés que la météo veut empêcher les recherches de la météorite. Ludmila, un témoin, explique qu’ils n’oublieront jamais le jour du 15 février, lorsque le corps céleste a explosé dans le ciel au-dessus de leur ville.

« Tout d’un coup, j’ai pu voir un éclat. J’ai cru que c’était la guerre. Le nuage s’élargissait de plus en plus et j’ai eu très peur. La radio a communiqué plus tard qu’il s’agissait d’un crash aérien et seulement après, j’ai appris que c’était l’explosion d’une météorite », a-t-elle partagé.

Pour Maxime, collégien de 3e année, la chute d’une météorite dans son lac natal est la plus grande aventure de sa vie, même s’il lui reste encore beaucoup à voir.

« Nous étions en cours d’éducation physique lorsque tout d’un coup, un éclat vif a illuminé le ciel. Ensuite, il y a eu une explosion. Au départ, tout le monde croyait que c’était un accident d’avion ou un missile, mais après, notre professeur nous a expliqué que c’était la chute d’une météorite. Nous avons eu très peur. Durant le cours d’informatique, tout le monde a commencé à lire des informations sur les météorites », explique Maxime.

Le garçon a avoué qu’il attendait que les cours se terminent pour courir avec ses amis vers la clairière. Cependant, les garçons n’ont trouvé aucun fragment du corps céleste. Le poète local Alexandre, quant à lui, a eu beaucoup plus de chance.

« Lorsque la météorite tombait, je me suis approché de la fenêtre. Elle a justement cassé un tuyau au-dessus de ma maison et un de ces morceaux est tombé dans mon vasistas. Il est toujours chez moi, mais je ne le donnerai à personne », explique-t-il.

Les spécialistes supposent que le poids du fragment de la météorite se trouvant au fond du lac peut atteindre plusieurs centaines de kilogrammes. Il devrait être remonté avant le 4 octobre.  /N

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