La disparition des abeilles sonnera le glas de l’humanité

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Les maladies des abeilles domestiques sont contagieuses pour les bourdons et les autres pollinisateurs sauvages des plantes, constatent les scientifiques britanniques.

Depuis les dix dernières années, 90% des colonies sauvages et domestiques sont morts aux Etats-Unis et plus de 50% en Grande Bretagne. On observe une disparition massive d’abeilles en Suède, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Israël et dans d’autres pays du monde. Ce phénomène présente une menace sérieuse pour le fonctionnement normal de l’écosystème de la planète et peut aggraver la crise alimentaire, préviennent les spécialistes.

Depuis les dix dernières années, 90 % des colonies sauvages et domestiques sont mortes aux Etats-Unis et plus de 50 % en Grande- Bretagne. On observe une disparition massive des abeilles en Suède, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Israël et dans d’autres pays du monde. Ce phénomène présente une menace sérieuse pour le fonctionnement normal de l’écosystème de la planète et peut aggraver la crise alimentaire, préviennent les spécialistes.

Les abeilles risquent de se trouver en voie de disparition. Des milliards d’insectes mellifères meurent à travers le monde entier en laissant à l’homme des plantes non pollinisées. Selon les dernières données, suite à la disparition des abeilles, les récoltes des cultures fruitières surtout des pommiers et des amandiers ont dégringolé aux Etats-Unis. Chaque printemps, on transporte dans les zones les plus touchées des ruches achetées à l’étranger ou on les déplace d’autres régions du pays. Cette mesure n’aide pas beaucoup : la plupart des abeilles fraîchement réinstallées meurent à la saison suivante. De plus, ce déplacement augmente les risques d’épidémies.

Quant aux abeilles, elles sont incapables de résister aux parasites et aux virus. Le voisinage de l’homme a eu un impact fatal sur leur capacité de survie, souligne l’apiculteur russe Anatoli Kotchetov.

« Tout comme les humains, les abeilles tombent malades si leur mode de vie et leur nourriture ne sont pas appropriés. Quand nous avons domestiqué les abeilles et que nous avons commencé à prendre les produits de l’apiculture : miel, gelée, pollen, cire, apitoxine, propolis – nous avons oublié comment les abeilles sauvages vivaient il y a 50 millions d’années. Elles s’organisaient elles-mêmes. En les prenant en charge, nous leur avons rendu un mauvais service. D’où les maladies. S’y ajoute l’expansion de la communication mobile. Il y a beaucoup de réseaux électriques. L’écologie en souffre. Tout cela nuit aux abeilles. »

Les abeilles malades de la ruche contaminent leurs congénères sauvages. Si un bourdon s’assoie sur la même fleur après une abeille contaminée par un virus ou infectée par un champignon, le risque de propagation de la maladie est très élevé. 80 % des plantes à fleur sont pollinisés par les insectes. Aujourd’hui, dans les différents pays il existe des fermes où l’homme, le pinceau à la main, doit assumer le rôle de pollinisateur. Mais il est impossible de polliniser toutes les fleurs. A l’époque, Albert Einstein avait prédit que « si l'abeille disparaissait de la surface du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre ». Il reste déjà peu d’abeilles. T

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