En tout, « une quarantaine d'individus » sont entrés dans le site, a affirmé Pierre-Henry Brandet. « Ils ont été immédiatement détectés, et identifiés comme étant des militants écologistes menant une action exclusivement médiatique », a-t-il ajouté.
Selon le ministère, « à aucun moment, l'intégrité de la centrale n'a été menacée » et « la riposte des gendarmes a donc été adaptée pour les interpeller dans les conditions maximales de sécurité ».
Après 08H00, « une petite quinzaine de militants de Greenpeace » étaient « sur le toit du bâtiment réacteur où ils ont déployé une banderole », a expliqué le porte-parole.
Ces militants appellent les autorités de la centrale et les pouvoirs public à faire cesser « la menace posée par les centrales nucléaires vieillissantes en Europe », dans un message qui clamait en anglais « Stop risking Europe ».
Selon l'ONG, une cinquantaine de militants participaient à cette opération surprise démarrée à l'aube, vers 5H30.
La centrale de Fessenheim est la plus vieille des centrales françaises.
En service depuis 1977 et dotée de 2 réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim, exploitée par Electricité de France (EDF), est la seule des 19 centrales françaises dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande, pour fin 2016. N