L’Australie en passe de reconnaître officiellement un « troisième sexe »

Continent situé aux antipodes, terre d'animaux exotiques, l’Australie passe à la « neutralité sexuelle ». La Haute cour du continent a reconnu que désormais, les Australiens étaient en droit d’exiger que dans le certificat de naissance soit marqué « genre non spécifique ». Une telle personne de « genre neutre » jouira de tous les droits d’un citoyen ou d’une citoyenne.

Les Australiens doivent en savoir gré à Norrie, 52 ans, de Nouvelle-Galles du Sud (Etat de Sydney), qui est né de genre masculin et a subi une intervention chirurgicale pour changer de sexe en 1989. Mais l'opération a échoué à mettre un terme à l'ambiguïté que Norrie éprouve sur son identité sexuelle. Ces 12 dernières années, Norrie a mené une bataille juridique pour obtenir la création d'une catégorie supplémentaire pour « genre neutre ».

Comme l’écrit The Australian, des êtres comme Norrie sont une centaine en Australie. Pour le moment, dans le monde occidental, l’Église est la seule à s’opposer fermement à une complète requalification sexuelle. Les organisations publiques n’y opposent qu’une molle résistance de crainte d’être traitées d’intolérantes et d’ultraconservatrices.

Voici l’opinion du professeur de théologie morale à l’Université de Santa-Clara en Californie, le père Gerald Coleman. Il est l’un des grands experts de l’Église Catholique pour l’éthique morale et sexuelle.

« De nos jours quand certains croient pouvoir déterminer eux-mêmes leur sexe, changer la signification des notions homme et femme, décider de transformer leur essence sexuelle, il convient de ne pas oublier la chose suivante. Dès que de telles pensées domineront la société, nous serons confrontés à un problème colossal. Et ce problème consiste dans la reconnaissance des mariages homosexuels. Une réalité de ce genre ne sera reconnue ni par la majorité des humains, ni par l’Église. »

Contrairement aux fausses affirmations propagées en Occident, la Russie ne persécute pas sa communauté LHBT. Mais simplement, elle est guidée par ses traditions historiques et spirituelles, qui lui recommandent de ne pas franchir la ligne et de ne pas imposer les « idéaux transsexuels » à la jeunesse.

Comme le dit Evguéni Grekov, chirurgien et urologue-andrologue russe connu, en Russie il est impossible d’obtenir une statistique exacte du nombre d’opérations de changement de sexe. La Russie n’y est pas prête à une échelle comme en Occident.

Aujourd’hui, il y a d’ailleurs dans le monde deux pays qui autorise de cocher les deux cases réservées au sexe quand on se fait délivrer un passeport – l’Australie et l’Espagne.         N