« La féminité et la douceur sont des éléments très importants pour les hommes italiens »…

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Chacun d’entre nous s’efforce de trouver l’harmonie dans sa vie personnelle. Depuis la nuit des temps, les hommes sont persuadés que la femme est gage de bonheur et de prospérité.

Après avoir essayé de trouver le bonheur dans leur pays, de nombreux hommes le cherchent ensuite à l’étranger, et pour beaucoup l’idéal recherché, ce sont les femmes russes. Pourquoi les Européens sont-ils tant attirés par les jeunes filles russes ? C’est le secret que souhaite nous révéler l’écrivain italien, Gianni Bandiera, auteur du livre Comment épouser une femme russe…et être heureux .

Comment l’idée d’écrire un livre sur les femmes russes vous est-elle venue ?

L’idée m’est venue, alors que je me promenais dans le centre de Moscou. J’ai alors vu pour la première fois un tableau magnifique : des femmes, à l’allure de mannequins, portant des hauts talons, mais se trouvant très loin des podiums. Elégantes, féminines, charmantes…Dans le métro, je demandais ma route pour éviter de me perdre et l’on me répondait toujours avec le sourire. J’ai alors vu que par-delà leur beauté, elles avaient quelque chose de plus profond : leur amabilité, leur féminité et leurs bonnes manières. De retour en Italie, j’ai réfléchi à cela, et comme je suis écrivain, je me suis mis à discuter avec des femmes d’Ex-URSS vivant en Italie afin de saisir leur mentalité. Et je me suis mis à noter mes pensées. C’est ainsi que le livre est né.

Mais pourquoi donc les Européens sont-ils tant attirés par les femmes russes ?

Je pense qu’en 6000 ans de souffrances et d’épreuves, les femmes occidentales se sont insurgées et ont pris la voie de l’émancipation. Et peut-être sont-elles allées trop loin, et nous, les hommes, sommes des coupables innocents. En Russie, les traditions familiales restent fortes, les gens veulent se rendre heureux mutuellement et réaliser leur rêve ensemble. La féminité et la douceur sont des éléments très importants pour les hommes italiens. Les Occidentaux aiment voir que les valeurs traditionnelles, qui chez nous se sont perdues, ici ont toujours cours ; ils aiment les femmes qui sont habillées et pensent comme des femmes. En Russie, j’ai remarqué deux extrêmes. Il y a d’un coté les carriéristes émancipées qui tirent le pays hors du passé communiste, et de l’autre, les femmes simples qui font passer leur famille en premier, tout en étant modernes et actives.

Vous êtes sûr de ne pas idéaliser nos femmes ?

Ceci est la meilleure question que l’on ne m’ait jamais posée. Oui, peut-être. Je suis un idéaliste, j’exagère souvent, ayant vécu avec des Italiennes, et avec des Russes, je me suis comparé aux autres hommes, et je peux dire qu’il y a une différence. La femme russe, comparée à la femme occidentale, s’efforce beaucoup plus de rendre son homme heureux.

C’est pourquoi, je pense qu’à la différence de ceux de l’Ouest qui ne sont jamais venus dans votre région, je sais que vous avez une grande culture. La musique, la danse, la littérature, c’est tout ce qui me rapproche de votre mentalité.

Quels aspects négatifs voyez-vous dans le caractère des femmes russes ?

J’ai remarqué deux choses : certaines femmes pensent trop à leur carrière, tandis que d’autres se comportent comme des geishas. Le mieux est de trouver un juste milieu, quand elle sait aimer mais ne se fond pas complètement dans l’homme et conserve son originalité. Voilà ce qui est important pour moi. Une femme intéressante est une femme qui sait ce qu’elle veut, mais qui pour autant reste féminine et délicate. Cela existe-t-il ?

Et que pensez-vous des hommes russes ?

A ce sujet, il y a des centaines d’opinions. Il y a ceux qui sont prisonniers des stéréotypes et pour qui les hommes russes sont tous des alcooliques et des égoïstes ; et il y a ceux qui ont une image bien plus positive. Je pense que les choses ont changé, les jeunes vivent déjà à l’occidentale, mais est-ce une bonne chose ? Pour moi, cela est un problème, car ces changements ne doivent pas mener à une perte des valeurs traditionnelles. J’espère que les gens n’oublieront pas leurs racines historiques et culturelles, que vos filles ne copieront pas les Occidentales. Sinon, ils ne seront pas heureux.

Et dans votre vie, avez-vous trouvé le « bonheur russe » ?

Dans le mille. Je suis un incorrigible idéaliste, je crois que le bonheur me sourit, que l’on va m’aimer et me comprendre. Pour l’instant, je n’ai pas connu de relation longue, pour moi il n’y a pas de grand amour. Peut-être est-ce parce que je vis trop loin d’ici, et que je ne peux pas rester longtemps en Russie ? Cela ne me permet pas de vraiment connaître une femme russe. Dans un mois je serai à Minsk, pour une interview à la télévision locale, ensuite j’irai à Moscou présenter mon livre et chercher un éditeur russe. Mais comment savoir, peut-être Cupidon me frappera-t-il soudain en plain cœur ?

Malgré la distance qui les sépare, les Italiens et les Russes ont de nombreuses choses en commun : leur amour de la musique, de la danse, leur caractère « ensoleillé », leur attachement aux valeurs traditionnelles (famille, enfants, amour, amitié). La compréhension mutuelle et la sympathie réciproque nous permettront de construire des relations plus approfondies dans différents domaines : de l’industrie aux affaires, et de la culture à la sphère sociale.

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