Il est possible d’enrayer le virus Ebola

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L’épidémie de la fièvre hémorragique mortelle à virus Ebola, qui a tué déjà plus de 8 600 personnes, est en recul. C’est ce qu’a annoncé Ismael Ould Cheikh Ahmed, chef de la Mission des Nations unies pour l'action d'urgence contre l’Ebola (MINUAUCE). La Russie poursuit ses efforts en vue d’enrayer cette maladie. La Russie a ouvert en Guinée un centre de traitement pour les malades atteints de la fièvre Ebola, en portant à plus de 60 millions de $ l’ensemble de son apport à la lutte contre l’épidémie.

La propagation de la fièvre Ebola a montré que dans le monde contemporain le virus enjambait les frontières nationales, voire continentales. Importantes compétitions sportives internationales, conférences, expositions, aéroports et gares – autant de lieux d’affluence où un virus peut se propager. Pour le cas du virus Ebola, cette fois cela a commencé à la fin de 2013 depuis un village perdu en Guinée. Mais six mois après, des milliers de personnes étaient déjà atteintes de la maladie dangereuse au Libéria, Mali, Nigeria, Congo et dans d’autres pays africains. Le virus Ebola est parvenu jusqu’à l’Europe et les Etats-Unis.

Même si ce n’est pas dès les premiers jours, mais la communauté mondiale a perçu la gravité du danger et a conjugué ses efforts en vue de combattre le mal. La Russie a été parmi les premiers pays à aider les Etats les plus touchés, a noté Anna Popova du Service fédéral russe de surveillance dans la sphère de protection des
consommateurs et du bien-être humain (Rospotrebnadzor).

La Russie a fourni son aide humanitaire à la Guinée et a déployé un laboratoire mobile d’une équipe sanitaire de Rospotrebnadzor. Comme l’on noté les collègues de l’ONU, qui supervisent ledit territoire, il reste le seul laboratoire à procéder à la prophylaxie et au diagnostic du virus Ebola, mais aussi d’autres infections dans ce continent. Il s’est avéré que le choléra, le paludisme, la fièvre typhoïde y sont fréquents. Il est très important de différencier une maladie des autres.

Les spécialistes russes ont pu conclure : la fièvre Ebola est pratiquement toujours accompagnée de l’hépatite B. Une information précieuse pour les chercheurs, qui travaillent à l’élaboration d’un vaccin contre le virus Ebola. On essaye de le mettre au point dans divers parties du monde. Il y a des préparations expérimentales, y compris en Russie. Elles sont testées. Mais il faudra au moins six mois pour pouvoir parler de leur efficacité.

En attendant les médecins continuent de lutter contre le mal. Un centre médical russo-guinéen, comprenant un laboratoire, un centre de recherches et un hôpital, fonctionne depuis peu en Guinée, a appris Anna Popova, du Service fédéral sanitaire.

Le 17 janvier un hôpital unique y a été ouvert. Je rappelle que précédemment la Russie avait envoyé en Guinée son hôpital mobile, adapté entièrement aux besoins de lutte contre les infections. Il a été offert à ce pays. Et voilà que maintenant le business russe a donné de l’argent pour faire construire un centre de traitement pour les malades contaminés par le virus Ebola. Il fonctionnera à titre permanent même après qu’on fera reculer la fièvre hémorragique à virus Ebola. Il est bien équipé. Lors de l’étude du projet, on a pris en compte tous les critères de sécurité biologique. C’est-à-dire comme n’importe quel centre de traitement des infections en Russie.

Les experts indiquent qu’on ne pourra parler de victoire sur le virus Ebola que lorsque le continent africain sera à cent pour cent embrassé par la surveillance médicale. Mais il est possible d’enrayer l’épidémie. Dès à présent on constate une baisse visible du nombre de personnes contaminées. L’Organisation Mondiale de la Santé espère que vers juin 2015 on n’enregistre que quelques cas de cette maladie.

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