Indignée par cette injustice, Yvonne Allen a décidé de plaider sa cause devant le tribunal local, avec l'assistance de l'ONG l'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU).
"J'étais atterrée lorsqu'on m'a contraint à enlever mon foulard. Le fait de dévoiler mes cheveux à autrui relève de la désobéissance envers Dieu. Je devrais jouir des mêmes droits que les adeptes des autres religions", souligne-t-elle.
Cet avis est entièrement partagé par l'ONG, qui s'engage à rendre justice à sa cliente:
"Il est hors de question que le gouvernement favorise une discrimination fondée sur les croyances", insiste la PDG de l'ACLU, Susan Watson.