Alors que la communauté scientifique a largement reconnu que les animaux ressentaient autant la douleur que nous, tout en souffrant en silence, le gouvernement conservateur britannique se serait prononcé contre l'intégration de cette conception dans le Great Repeal Bill, relate l'Independent.
«Les Tories ont voté un texte voué à être intégré dans le Great Repeal Bill disant que les animaux ne ressentaient pas la douleur, marquant le début de notre Brexit anti-scientifique», a fustigé la chroniqueuse du journal, Yas Necati.
«Cette absence totale de logique m'amène à croire que beaucoup de nos parlementaires ont probablement moins d'intelligence qu'une méduse. Mais malheureusement, je ne joue aucun rôle au sein du parlement pour voter comme je l'entends, contrairement à eux», a-t-elle poursuivi.
En fait, 80% des lois britanniques en matière de protection des animaux proviennent de l'acquis communautaire de l'Union européenne, si bien qu'après le Brexit, les droits des animaux seraient garantis par l'Animal Welfare Act adopté en 2006.
La principale législation à ce sujet, le Animal Welfare Act de 2006, fait de la maltraitance animalière un crime pour tout propriétaire, particulier ou professionnel, mais ne couvre pas toutes les catégories d'animaux sauvages: à titre d'exemple, la plupart des animaux invertébrés ne sont pas protégés.